RÉTROSPECTIVE. Voici ce qui a retenu l’attention en 2024 dans les municipalités voisines de Drummondville, situées sur le territoire de la MRC de Drummond.
MRC de Drummond
Le projet pilote du transport collectif Mobilibus connaît un départ prometteur, enregistrant 266 déplacements en un mois. Ce nouveau service est conçu pour favoriser les déplacements entre les différentes municipalités de la MRC. Au printemps, le budget initial de 133 000 $ est dépassé (62 000 $ dépensés en cinq mois). La MRC opte alors pour un nouveau contrat de gré à gré avec Taxi Central, effectif dès le 1er septembre et valable jusqu’en 2027.
Fin mars : le redécoupage électoral du Québec est repoussé à 2030 avec l’adoption de la Loi 58. À Drummondville, ce redécoupage aurait créé la circonscription de Marie-Lacoste-Gérin-Lajoie, retirant des municipalités de la MRC de Drummond à Johnson. En octobre, la MRC joint sa voix à celle de la Table des MRC du Centre-du-Québec et de plusieurs autres élus municipaux de la province pour demander d’urgence la relance du processus avant les élections de 2026. Une poursuite devant la Cour supérieure est déposée pour invalider la Loi 58, dénonçant une iniquité dans la valeur du vote et des disparités démographiques.
Extéria et la MRC de Drummond signent un bail en octobre pour la location du terrain de leur future activité récréotouristique, en attente d’une aide financière du Programme d’aide à la relance de l’industrie touristique ainsi que de l’autorisation de la Commission de protection du territoire agricole du Québec. Cet accord est nécessaire avant de pouvoir développer quelconque activité sur ce terrain situé en zone agricole. En parallèle, le directeur général Étienne Hamel annonce son départ en juillet pour la Ville de Drummondville. Le 15 octobre, Alex Faucher est désigné pour lui succéder.
Mi-novembre, des citoyens s’inquiètent de l’abattage de plusieurs arbres dans le Parc régional de la Forêt Drummond. Interrogée par L’Express, la MRC de Drummond informe qu’il s’agit d’une coupe avec protection de la régénération des sols (CPRS), limitée à un terrain en bordure du chemin du Golf ouest, à environ un kilomètre du parc du Sanctuaire. L’objectif est de revitaliser le secteur alors que les arbres avaient atteint leur maturité. À l’avenir, des affiches seront installées près des zones de travaux pour mieux informer les passants.
Fin novembre, la MRC adopte un budget de 15,77 M$, soit en hausse de 2,8 % par rapport aux prévisions de 2024. L’exercice financier est marqué par les priorités du conseil des maires, à savoir le dossier des énergies renouvelables, Mobilibus, les projets récréotouristiques, la révision du Schéma d’aménagement et de développement révisé ainsi que l’élaboration d’un plan climat. Aussi, une nouvelle partie budgétaire s’est ajoutée : un service de gestion documentaire auquel ont adhéré 11 municipalités.
Lefebvre
L’école Sainte-Jeanne-d’Arc de Lefebvre est démolie le 27 février pour permettre la construction d’un tout nouvel établissement scolaire de six classes. Elle détenait depuis 1995 le statut particulier «d’école du ministre». Le Centre de services scolaire a fait l’acquisition de l’école, de ses bâtiments et du terrain en 2019. Le projet est estimé à 17 M $.
Saint-Cyrille-de-Wendover
Quatre personnes se portent candidates à l’élection partielle du district 4 de Saint-Cyrille-de-Wendover, à savoir Julie Champagne, Keven Côté-Gravel, Mélanie Montcalm et Jessica Ebacher. Cette dernière a été élue le 18 février.
Des entrepreneurs sont frustrés. Leur compte de taxes a littéralement doublé et ils exhortent le conseil municipal de réviser ses chiffres et, à tout le moins, d’échelonner la facture sur plusieurs années. Le maire Éric Émond explique que tous les efforts ont été faits pour réduire au maximum les dépenses. Il a ajouté avoir donné un, deux et même trois coups de hache dans le budget. Il indique que cette augmentation résulte d’erreurs du passé. Une pétition réclamant à la Municipalité qu’elle refasse ses devoirs est lancée. Le maire répète qu’il n’y a pas de solution, mais assure que le budget est désormais strictement contrôlé.
Saint-Cyrille pourrait tripler la valeur des permis en 2024 par rapport à l’année précédente. Après seulement huit mois, les permis délivrés totalisent 7,5 M$ contre 3,9 M$ en 2023, grâce aux nombreux projets résidentiels, dont le projet de 190 logements du Groupe Vision Dr. Le maire Éric Émond prévoit que ces revenus supplémentaires aideront Saint-Cyrille à boucler un meilleur exercice budgétaire pour 2025.
Le 5 octobre, la Municipalité a procédé à l’inauguration officielle de sa nouvelle caserne de pompiers. Cet environnement modernisé facilitera les opérations des sapeurs, tout en renforçant la sécurité de la population. Les travaux sont évalués à près de 1,5 M$.