Top 6 : l’école du Bosquet chamboule le quotidien à Saint-Nicéphore

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Par Louis-Philippe Samson
Top 6 : l’école du Bosquet chamboule le quotidien à Saint-Nicéphore
L’école du Bosquet de Saint-Nicéphore a ouvert ses portes le 28 août dernier. (Photo : archives, Ghyslain Bergeron)

RÉTROSPECTIVE. L’année 2024 aura été marquante pour le Centre de services scolaire des Chênes (CSSDC) alors qu’il a inauguré une toute nouvelle école secondaire pour la première fois en un demi-siècle. L’arrivée de l’établissement dans le quartier Saint-Nicéphore a été parsemée de hauts et de bas.

C’est d’abord le 1er mai dernier que l’appellation de l’école du Bosquet a été dévoilée, en référence à l’environnement naturel qui l’entoure. Le choix du nom a été réalisé à l’aide d’un sondage auprès des parents et des futurs élèves. Un comité formé de membre du personnel, de parents et d’élèves a retenu cinq noms sur les quelque 360 propositions avant de les proposer au conseil d’administration du CSSDC.

Fin août, les élèves intègrent pour la première fois leur nouveau lieu d’enseignement sur la rue Charlemagne. Il s’agissait là d’un moment attendu avec impatience par le personnel enseignant. «Nous sommes tous fébriles et heureux que ce soit finalement la rentrée, avait lancé le directeur de l’établissement, Stéphane Guilbert. Ça fait quatre ans que le projet de construction est en branle. Nous sommes prêts. L’école est très belle. Tout le monde est motivé de travailler dans un milieu comme ça. C’est très beau à l’intérieur et très bien réfléchi pour le quotidien d’une journée scolaire.»

Le directeur s’attendait à ce que la première année de l’école demande plusieurs ajustements pendant qu’on s’affairerait à bâtir la culture de l’établissement. Et justement, pendant les premières semaines, divers événements sont survenus. Ils ont suscité des inquiétudes et des questions dans le voisinage.

«Du jour au lendemain, 1200 adolescents sont débarqués ici. Ils circulent à pied ou en scooter dans le quartier. Ils vont dans le parc en face ou se présentent dans les commerces autour. Rien d’inhabituel des autres écoles secondaires. On s’y attendait. C’est l’effet de nouveauté que le voisinage vit présentement. Oui, ça peut provoquer un petit choc. Il y a vraiment une cohabitation à développer, un vivre-ensemble et c’est là-dedans qu’on est depuis quelques semaines et, je dirais même, depuis plusieurs mois», a fait valoir M. Guilbert en octobre.

D’ailleurs, le 29 octobre, un important incendie de forêt s’est déclaré en soirée dans le boisé situé à l’arrière de l’école secondaire. Une enquête a été déclenchée du côté de la Sûreté du Québec.

Inauguration

C’est finalement le 4 novembre que l’école du Bosquet a officiellement été inaugurée en présence du ministre de l’Éducation Bernard Drainville. Celui-ci s’est dit fier de l’investissement de 168 millions de dollars nécessaire à la construction de la première école secondaire de nouvelle génération du Québec.

À ce moment, de nombreux commentaires positifs ont été faits quant aux qualités du bâtiment. M. Drainville a assuré que le modèle de nouvelle génération demeurera celui privilégié par le gouvernement pour les nouvelles écoles, même si celui-ci demande des budgets plus importants.

«Je vous rassure, les écoles de nouvelles générations, qu’elles soient du primaire ou du secondaire, elles seront construites avec les mêmes caractéristiques. C’est une décision que nous avons prise. Oui, elles coûtent plus cher, mais on pense que le résultat en vaut la peine. La science dit “si tu te sens bien dans un endroit, ta motivation et ta persévérance seront accrues.” C’est normal parce que l’endroit est trippant; on s’y sent bien», a commenté M. Drainville.

Entre les mûrs, les élèves ont pu découvrir depuis le début de l’année scolaire un endroit où le travail d’équipe, la lumière naturelle et l’espace sont mis de l’avant. Les plans ont aussi été élaborés en consultant des enseignants.

La question sera maintenant à savoir comment seront surmontés, ces prochains mois, les défis auxquels est confronté l’établissement depuis son ouverture.

 

(Note de la rédaction) Nous vous présentons notre traditionnelle Revue de l’année. Les journalistes de la salle de rédaction de L’Express ont identifié douze événements marquants de l’année 2024. Des nouvelles qui ont fait vibrer, réfléchir et réagir la communauté drummondvilloise et des environs. Nous avons aussi préparé une rétrospective de la Ville de Drummondville et des 17 autres municipalités composant la MRC de Drummond. Il s’agit d’un dernier coup d’œil dans le rétroviseur avant d’amorcer la nouvelle année. Bonne lecture!

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