LITTÉRATURE. Le roman autobiographique Rue Duplessis, ma petite noirceur de Jean-Philippe Pleau figure à la tête du palmarès des livres imprimés les plus empruntés à la bibliothèque de Drummondville en 2024.
«En première position, on a Rue Duplessis, ma petite noirceur de Jean-Philippe Pleau. C’est notre document le plus emprunté avec 213 prêts cette année. Celui-ci est le document le plus réservé à vie à la bibliothèque avec environ 130 réservations», indique la bibliothécaire de la gestion des collections à la bibliothèque publique de Drummondville, Julie Bourque.

Ce titre est également celui qui a été le plus acheté à la bibliothèque, alors qu’une vingtaine de copies est en circulation. Selon Julie Bourque, plusieurs éléments expliquent le succès de l’auteur. «Son livre parle de son enfance à Drummondville. Il y a des références au niveau de lieux et de personnes. C’est évident que les gens de Drummondville y trouvent un intérêt particulier. Il y a aussi une bonne promotion», explique celle qui exerce son métier depuis 18 ans.
Jean-Philippe Pleau a d’ailleurs été invité à la bibliothèque pour animer une conférence à l’automne dernier. L’engouement était bel et bien présent. La salle, d’une capacité de 85 à 90 personnes, était bondée. «C’était plein très rapidement, dès qu’on a ouvert les téléphones. Quand on sort une programmation, quelques semaines avant, on ouvre la période de prise de rendez-vous. Premier arrivé, premier servi», fait savoir Julie Bourque.

Notons que L’été d’avant de Lisa Gardner ainsi que Les femmes du bout du monde de Mélissa Da Costa sont respectivement à la deuxième et troisième position du palmarès avec 183 et 154 prêts.
Littérature québécoise à l’honneur
La littérature d’ici est à l’honneur dans le palmarès de la bibliothèque. «Dans le top 10, on a quand même six romans d’auteurs québécois», observe Julie Bourque.
Les auteurs Louise Tremblay d’Essiambre, Michel Jean et Marthe Laverdière en font entre autres partie. C’est aussi le cas du Drummondvillois d’origine Patrick Senécal avec son dernier roman Civilisés.
«Les gens sont très attachés envers les auteurs québécois», mentionne-t-elle.
Cette dernière constate que la popularité du livre québécois s’étend à l’échelle de la province.

Les autres documents
Du côté de l’audio-vidéo, la bibliothécaire remarque que les prêts sont à la baisse. «Maintenant, beaucoup de disques compacts vont directement sur Spotify. Ce ne sont pas tous les films ni séries qui vont en DVD ou en Blu-ray. Il y a moins en moins de ces objets à vendre chez les fournisseurs. On a évidemment des politiques d’acquisition pour ne pas acheter tout ce qui sort.»
Quant à lui, le livre numérique gagne en popularité. «C’est arrivé à Drummondville en 2015. Dans les bibliothèques, on pensait que ça prendrait plus de place. On se rend compte que le livre imprimé a toujours la cote. Le livre numérique est là pour rester. Le livre papier aussi», conclut Julie Bourque.
Les livres les plus empruntés en 2024
- Rue Duplessis : ma petite noirceur, Jean-Philippe Pleau : 213 prêts
- L’été d’avant, Lisa Gardner : 183 prêts
- Les femmes du bout du monde, Mélissa Da Costa : 154 prêts
- À la croisée des chemins T. 3 Les éclaircies, Louise Tremblay d’Essiambre : 134 prêts
- Qimmik, Michel Jean : 128 prêts
- À la croisée des chemins T. 2 Les vents contraires, Louise Tremblay d’Essiambre : 125 prêts
- La Delle T. 1 Alvenia, Marthe Laverdière : 121 prêts
- Civilisés, Patrick Senécal : 118 prêts
- Quelqu’un d’autre, Guillaume Musso : 116 prêts
- Veiller sur elle, Jean-Baptiste Andrea : 113 prêts