10 questions à… Gerry Gagnon

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Par Louis-Philippe Samson
10 questions à… Gerry Gagnon
Avant de choisir la voie du génie industriel, Gerry Gagnon rêvait de piloter des avions gros-porteurs durant son enfance. (Photo : Ghyslain Bergeron)

L’EXPRESS AFFAIRES. Afin de mieux connaître la personne derrière le dirigeant, L’Express Affaires a posé 10 questions à Gerry Gagnon, directeur général de Drummond économique.

1. Qu’est-ce que vous aimez faire de vos temps libres en dehors du bureau?

Pour moi, c’est de bouger. J’ai plusieurs véhicules pour bouger; ça peut être le vélo, la marche en montagne ou n’importe quel sport. Le sport me permet d’avoir un équilibre, j’ai des blocs réservés dans mon horaire pour bouger. Je donne aussi des cours de spinning depuis 20 ans.

2. Quel serait votre dernier repas sur Terre?

Chez mes parents, on mangeait beaucoup de plats italiens; c’est mon comfort food. Mon dernier repas serait assurément composé de pâtes avec une sauce tomatée, une pièce de viande grillée et de la roquette.

3. Quel est le meilleur conseil qu’on vous a donné?

Il y a un dicton qu’on répète souvent qui dit «on a toujours le temps de recommencer quand ça ne marche pas, mais on n’a jamais le temps de faire les choses comme du monde la première fois.» Si je devais avoir un mantra, ce serait de travailler pour produire quelque chose qui serait bien fait du premier coup plutôt que de tout le temps recommencer. C’est parfois vrai qu’on a le temps de recommencer, comme c’est parfois faux.

Gerry Gagnon. (Photo : Ghyslain Bergeron)

4. Une personne qui vous inspire au quotidien.

Mon épouse. La raison est que, pour elle, il est facile d’entrer en contact avec les gens. Elle a des relations vraies avec plusieurs personnes. Elle est plus spontanée que moi; je suis plus dans la prévision et le calcul. Elle me ramène dans le moment présent et le bonheur au quotidien.

5. Une tâche ménagère que vous détestez faire.

Honnêtement, il n’y a pas vraiment de tâches ménagères que je ne fais pas. Ce que je n’aime pas faire, c’est de ramasser derrière quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui laisse traîner des choses, c’est ce qui m’irrite le plus.

6. Si vous pouviez offrir un million de dollars à une cause, laquelle choisiriez-vous?

Il n’y a pas une mauvaise cause. Dans mon cas, ce serait tout ce qui touche les enfants en bas âge. Peu importe la cause, ça vient me chercher le plus quand c’est pour les enfants.

7. Une connaissance de culture générale inutile que vous avez.

Je parle allemand. Je m’en sers seulement lorsque nous avons des Allemands qui viennent à Drummondville. J’ai un intérêt pour les langues. Je parle bien espagnol aussi, mais il y a peu d’endroits dans le monde où on parle allemand. Pour moi, c’est quelque chose d’inutile qui m’est aussi utile.

8. Quel métier vouliez-vous exercer lorsque vous étiez enfant?

J’ai toujours rêvé de voler. J’aurais voulu être un pilote d’avions gros-porteurs. Les écoles de pilotage étaient trop dispendieuses pour moi lorsque j’étais aux études.

9. Avec quelle personnalité aimeriez-vous avoir une longue discussion?

Si je pouvais parler avec quelqu’un du passé, ce serait Martin Luther King. Je considère qu’il a été une personne marquante en Amérique du Nord pour l’histoire des États-Unis. C’est une personne fascinante et un orateur incroyable. Il a fait face à l’adversité tous les jours et, malgré les agressions répétées, il a toujours été dans la non-violence.

10. Quelle est votre chanson favorite?

Moi-léger de Karkwa. C’est le message derrière de comment s’élever au-dessus de notre moi et de devenir léger qui m’interpelle. Je ne peux pas m’empêcher de mentionner l’album Rêver mieux de Daniel Bélanger et All These Things That I’ve Done de mon groupe ultime The Killers.

 

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