MAGAZINE. Le temps des Fêtes est l’occasion de gâter ses proches. Pourquoi ne pas en profiter pour offrir la culture en cadeau? L’Express a déniché quelques produits drummondvillois qui raviront petits et grands.
Les mégaventures de Maddox
Les Drummondvillois Félix Laflamme et Claude DesRosiers sont passionnés de bande dessinée (BD).
C’est en 2016 que le duo a eu le désir de créer une histoire originale. «Le projet de Maddox a débuté à partir de différents croquis que Félix avait dans un cahier de dessin. Nous avons combiné un Bigfoot, champion de ping-pong, à un petit garçon qu’on trouvait fort sympathique. En mélangeant les personnages, et nos idées, Les mégaventures de Maddox sont nées», raconte Claude DesRosiers.
Le huitième et ultime tome de la série, intitulé La menace extraterrestre, vient tout juste de sortir. «Le danger est plus grand et l’action est à son apogée. Contrairement aux précédents, la fin de cette histoire se termine sur une conclusion, et non sur une note de suspense. C’est le tome de la révélation», s’exclame la scénariste.
Malgré tout, le personnage de Maddox continuera à accompagner les lecteurs puisque de nouveaux titres de la collection Maddox et Aurore sont prévus en 2025.
Les Drummondvillois planchent déjà sur de nouveaux projets. «Nous travaillons sur le développement d’un nouvel univers mettant en vedette un personnage original et attachant, à qui il arrive toutes sortes d’aventures rigolotes. Le style demeure le même, c’est-à -dire des personnages colorés — dans tous les sens du terme — et affichant de gros sourcils rectangulaires.»
«Encore une fois, nos BD s’adresseront aux jeunes lecteurs. Mais, ultérieurement, il n’est pas impossible de voir paraître des BD s’adressant aux jeunes du secondaire», conclut-elle.
Les illustrations d’Aurélien Galvan
Il y a quelques années, Aurélien Galvan a lancé sa maison d’édition, Les chenapans. Sa mission? Faire rayonner la culture du livre jeunesse dans la région.
En parallèle, il est passionné par l’illustration. «Je dessine depuis toujours. D’abord poussé par ma grand-mère, le dessin est surtout une histoire de famille que j’ai plaisir à transmettre à mes filles. Avec l’illustration, on laisse aller notre imagination. On s’affranchit de toutes les limites dans un moment paisible et amusant. L’illustration permet de connecter avec les autres, de transmettre des messages et des valeurs», exprime-t-il.
Aurélien Galvan a développé son propre style de dessin, s’inspirant de la nature, des traditions et de l’univers de l’enfance.
Sur sa boutique en ligne, l’artiste propose un service de portrait personnalisé. Il prend le temps d’échanger avec les clients dans le but de connaître leur histoire de famille, la personnalité de chaque personne dans le but de créer un portrait le plus fidèle possible.
«Ensuite, avec l’appui de photos de références, je dessine un croquis que je vous fais approuver avant de passer aux couleurs. Une fois le portrait terminé, vous recevez une version numérique et papier de votre illustration. Et voilà , ce souvenir unique et original est entre vos mains», explique-t-il.
Un voyage musical signé Foster
L’artiste Alex Henry Foster est de retour avec un nouvel album intitulé A Mesure of Shape and Sounds.
Il s’agit du deuxième chapitre du projet Voyage à la Mer qui inclut le premier album Kimiyo ainsi qu’un film du même nom produit par Alex Henry Foster lui-même.
A Mesure of Shape and Sounds est un voyage intime propre à l’artiste, représentant un profond souffle composé de nombreuses strates de guitares en boucle, de réverbérations, de résonance et d’oscillations juxtaposées ensemble afin de créer un tourbillon sonore multidirectionnel contemplatif.
Intentionnellement enregistrées en direct afin de capter un flot aussi direct que possible, les chansons incarnent ce moment exact, transportant leur disposition humaine, non seulement pour s’abandonner au mouvement, mais pour ne faire qu’un avec lui.
Instrumental par choix et minimaliste dans sa conception, c’était capital pour Foster que A Measure of Shape and Sounds se démarque comme étant son propre organisme vivant.
L’univers littéraire de Ben Morris et Lou Benedict
Les auteurs de la région Ben Morris et Lou Benedict proposent deux nouvelles publications, soit Malaises imaginaires et Maëva. La première est un recueil de nouvelles qui flirte avec la thématique du mal, tandis que la deuxième est une novella horrifique.
Pour chaque titre, la trame du récit titille la curiosité et garde le secret sur le sens caché qui se dévoile seulement à la fin. «Pour mieux comprendre, il est utile de savoir comment chacun des auteurs décrit son chemin d’écriture», fait savoir l’autrice.
Pour sa part, Lou Benedict crée des histoires intrigantes traitant de la filiation (l’héritage de la petite enfance heureuse ou malheureuse qui conditionne les attitudes et les comportements) et des croyances pleines d’errances ou d’espérances, qui façonnent notre compréhension du monde. Ses constructions en boucles convoquent l’émotion étrange de se croire en terrain familier, avant de faire place aux aspirations de l’être, à son attachement ou détachement filial et à son identité rêvée. Ce qu’on n’arrive pas à s’avouer, dort en soi et se manifestera tôt ou tard.
De son côté, Ben Morris recourt aux ressorts du thriller et de la peur pour ébranler les certitudes. Par la distanciation — un personnage et une situation inventée — l’auteur installe le malentendu et la perturbation des sens pour stimuler le questionnement sur la condition humaine et son rapport au réel.
Dans l’univers de Luc LeClerc
Illusions, voici le titre du cinquième album de l’auteur-compositeur-interprète Luc LeClerc, aux sonorités rock, électronique et de musique planante.
L’artiste signe tous les textes de l’album sauf pour la chanson Sauvetage qui relate les souvenirs d’un coup de blues d’adolescence sur des paroles de Joël Lemaire.
La jaquette de l’album illustre, par l’entremise d’un des tableaux de l’artiste, la passion de Luc LeClerc pour Dame Nature et ses doutes en rapport avec ce que l’humain est en train de bâtir pour son avenir.
«Quatorze nouvelles chansons originales (dont huit en français, cinq en anglais et une bilingue) méditent sur les échos de la nature sauvage et de la nature humaine : nos actions, nos rêves, nos espoirs», fait-il savoir.
Luc LeClerc se produira en spectacle le 29 janvier à 19 h sur la scène du restaurant La petite marche situé sur le Plateau Mont-Royal à Montréal.
De sa voix au registre surprenant, il interprètera quelques-unes de ses chansons coups de cœur tout en vous faisant découvrir ses nouvelles compositions. Il s’agit d’un spectacle-lancement qui servira de tremplin pour son nouvel album Illusions.