Des élèves plus actifs grâce au programme santé active

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Par William Hamelin
Des élèves plus actifs grâce au programme santé active
Le programme santé active est offert dans toutes les écoles secondaires du CSSDC depuis la rentrée 2024-2025. (Photo : archives, gracieuseté Carolyne Blais)

ÉDUCATION. Depuis la rentrée scolaire 2024-2025, un nouveau programme est offert dans toutes les écoles secondaires du Centre de services scolaires des Chênes (CSSDC) : le programme santé active. Il vient répondre à la demande des élèves d’être plus actif durant les heures passées à l’école.

Sa création remonte à plus d’un an et découle d’un comité composé de neuf enseignants en éducation physique et à la santé des cinq écoles secondaires du territoire ainsi que de la conseillère pédagogique du CSSDC, Andréanne Marquis. Cette dernière témoigne que l’offre spécialisée est une prolongation du programme régulier d’éducation physique et à la santé.

«En général, les élèves inscrits au programme santé active ont accès à six périodes du cours d’éducation physique par cycle de neuf jours comparativement au programme régulier où ce sont deux périodes par cycle», détaille Mme Marquis.

Pour ce qui est du temps imparti aux autres matières, la conseillère pédagogique souligne que la décision revient aux conseils d’établissement. Ils doivent le faire à l’aide de recommandations ministérielles. «Les décisions sont propres à chaque milieu. Les modèles diffèrent donc d’une école à l’autre», ajoute-t-elle.

L’idée derrière est de donner davantage d’occasions aux élèves de développer un sentiment de compétence et d’efficacité face à l’activité physique, selon la conseillère pédagogique.  Ils sont ainsi encouragés à rester actifs durant leur parcours scolaire et une fois qu’ils termineront le secondaire.

La conseillère pédagogique au centre de services scolaire des Chênes, Andréanne Marquis, a travaillé avec plusieurs enseignants en éducation physique et à la santé pour mettre sur pied le programme santé active. (Photo : William Hamelin)

Les activités se font sur les terrain intérieurs et extérieurs des écoles, ainsi que sur les plateaux de la Ville de Drummondville et en dehors de la municipalité, tel que le parc d’hébertisme Extéria. À titre d’exemple, l’école secondaire La Poudrière offre des activités obligatoires telles que la randonnée pédestre en montagne, le ski alpin, la planche à neige et le camping.

«Chacune des écoles a la même mission, mais des couleurs différentes. Ce que ça veut dire, c’est que chacune a des activités ou une planification annuelle unique. Les élèves peuvent faire les mêmes activités d’une école à l’autre, mais ils ne le feront pas nécessairement à la même période de l’année scolaire», précise Andréanne Marquis.

À la demande des élèves

Pour sa première année, le programme santé active dénombre 1667 inscriptions pour l’ensemble des écoles secondaires du CSSDC. Sa conseillère pédagogique confie qu’il a été mis sur pied à la demande des élèves après les avoir sondés sur les offres de programmes.

«Dans un autre contexte, on a posé la question aux élèves «qu’est-ce qui [vous] fait sentir bien à l’école?»  Puis, en interrogeant ceux de 5e secondaire, plusieurs nous ont répondu que c’était l’éducation physique. Ça montre un souhait de nos jeunes d’être actifs », constate-t-elle.

Pour appuyer ce point, Mme Marquis a notamment fait référence à une étude produite par la Direction régionale de santé publique du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal. Sortie en 2022 et intitulée GO – Le secondaire s’active !, l’étude relève notamment quelques pistes de réflexion proposées par les organismes, les élèves et les intervenants scolaires du milieu.

L’une d’entre elles, jugée prioritaire par les élèves, était d’augmenter et diversifier l’offre d’activités physiques à l’école, offrir des sorties sportives, récréatives et de plein air, réorganiser la grille-horaire et offrir des programmes axés sur la pratique d’activités physiques.

«Ça démontre que nos élèves du secondaire veulent être actifs et l’être encore plus durant leurs heures de cours», termine Andréanne Marquis.

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