MUNICIPAL. La Ville de Drummondville procède à la mise à jour de son plan d’urbanisme, un exercice de longue haleine qui a déjà des résultats concrets sur le territoire.
«Drummondville est une ville qui a été fusionnée. On a fait des règlements d’urbanisme. On a amalgamé tout ça. Un moment donné, il faut s’arrêter et se demander quel règlement est encore actuel pour avoir l’impact voulu sur le développement de notre territoire», fait savoir la mairesse Stéphanie Lacoste.
«Qu’est-ce qui pourrait faciliter la levée de terre entre autres du logement? Ça reste une priorité pour la Ville. On n’a pas encore atteint l’équilibre au niveau du marché. On veut s’assurer que ce qu’on met maintenant de l’avant à l’urbanisme a réellement un impact pour atteindre nos objectifs», poursuit-elle.
La mise à jour du plan d’urbanisme, dont la dernière mouture date de 2012, a été amorcée il y a deux ans. Dans un premier temps, l’administration municipale a procédé à des réflexions internes ainsi qu’à des collectes d’informations. Le directeur général de la Ville, Francis Adam, affirme qu’un «bon ménage» a été effectué jusqu’à présent dans les outils et les règlements en urbanisme, en collaboration avec le conseil municipal.
Certains allégements ont été effectués jusqu’à présent. En nouveauté, sur le site Web de la Ville, il est possible de faire une nouvelle demande de permis en ligne par l’entremise d’une déclaration de travaux. Plusieurs projets spécifiques y figurent tels qu’un entrepôt de 12 mètres carrés et moins, un perron, une galerie, un balcon, une véranda et une terrasse en cour arrière ou même un poulailler et parquet extérieur (résidentiel).
«Vous vous engagez à respecter les règles. Vous cochez. Il y a quelqu’un qui vous répond dans un délai assez court. Vous êtes autorisé à faire les travaux en fonction de la dénonciation. Ça simplifie la vie», indique Francis Adam.
D’ailleurs, la première magistrate mentionne que les derniers rapports d’émissions de permis étaient «très positifs».
Des mandats à des firmes spécialisées seront octroyés au cours de l’année 2025 afin de mieux accompagner les équipes à travers la mise à jour du plan d’urbanisme. Un montant de 270 000 $ a été réservé à cet effet dans le dernier Programme triennal d’immobilisations 2025, 2026, 2027.
Notons que la fin du chantier est prévue en 2027.
«On sait que la tendance de plus en plus forte est de moins s’étaler et de plus se densifier. Notre plan d’urbanisme devrait refléter ça», mentionne Francis Adam.
