Sam Oliver garde les pieds sur terre

Sam Oliver garde les pieds sur terre
Sam Oliver est en voie de devenir le premier joueur des Voltigeurs à atteindre le chiffre magique des 50 buts depuis Gabriel Dumont en 2009-2010. (Photo : Ghyslain Bergeron)

HOCKEY. Sam Oliver remplit les filets avec une étonnante régularité cette saison. Au rythme actuel, l’attaquant des Voltigeurs dépassera aisément le plateau des 50 buts et s’approchera de la marque des 60 buts, du jamais vu depuis 15 ans à Drummondville.

En 30 matchs jusqu’ici en 2024-2025, Sam Oliver a déjà fait scintiller la lumière rouge à 28 reprises. Le joueur de centre de 20 ans est non seulement le meilleur franc-tireur de la LHJMQ, mais aussi à travers le Canada.

Malgré ses exploits, Sam Oliver garde les deux pieds sur terre. Questionné sur ses succès individuels, le jeune homme natif du Nouveau-Brunswick parle d’abord d’une réussite collective.

Sam Oliver a réussi 28 buts en 30 matchs jusqu’ici cette saison. (Photo : Ghyslain Bergeron)

«Depuis le premier jour du camp d’entraînement, tout est à propos de l’équipe. Tout le monde a embarqué là-dedans. Chacun fait son travail. Pour ma part, j’essaie d’aider l’équipe de toutes les façons possibles. Présentement, l’équipe joue très bien. Souvent, les succès collectifs mènent aux succès personnels. Jusqu’ici, les choses se passent très bien tant pour moi que pour l’équipe», a expliqué Sam Oliver dans une entrevue bilingue, lui qui comprend bien le français et s’exprime de mieux en mieux dans la langue de Molière.

En voie de devenir le premier joueur des Voltigeurs à atteindre le chiffre magique des 50 buts depuis Gabriel Dumont (51 en 2009-2010), Mike Hoffman (52 en 2008-2009) et Yannick Riendeau (58 en 2008-2009), Sam Oliver commence-t-il à rêver à ce plateau?

«Honnêtement, je n’y pense pas beaucoup, a répondu le spécialiste de l’avantage numérique. Tant et aussi longtemps qu’on gagne des matchs, le reste va venir tout seul. Je me focusse seulement sur la prochaine partie, sur l’équipe et sur ses succès.»

Selon Mathieu Gravel, c’est grâce à une préparation sans faille en dehors de la patinoire que Sam Oliver devient si dangereux une fois dans le feu de l’action.

«C’est un gars qui fait attention à son corps, a souligné celui qui remplace actuellement l’entraîneur-chef Sylvain Favreau. Il a une excellente hygiène de vie. Quand il arrive à l’aréna, il est prêt à travailler et à jouer. Par la suite, son talent parle par lui-même. C’est une combinaison de tout ça qui explique ses succès. Tu peux avoir le talent, mais si tu ne travailles pas, tu n’auras pas les résultats en bout de ligne. C’est mérité et c’est tout à son honneur.»

Un esprit d’équipe dur à battre

Souvent jumelé à Renaud Poulin depuis le début de la saison, Sam Oliver a vu l’Américain Jesse Allecia joindre son trio depuis quelques matchs. La chimie a rapidement opéré entre les trois vétérans.

«La progression de Poulzy entre la fin de la dernière saison et le début de celle-ci est vraiment intéressante à regarder. C’est un kid intelligent. Jess n’est là que depuis quelques matchs, mais il s’intègre déjà très bien. J’aime vraiment jouer avec ces deux gars-là», a affirmé celui qui arbore un titre d’assistant-capitaine.

Sam Oliver. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Négligés des experts avant le début de la saison, les Voltigeurs représentent la plus grande surprise jusqu’ici dans la LHJMQ. Selon Sam Oliver, c’est grâce à la solidarité régnant au sein de leur groupe que les Drummondvillois peuvent viser un deuxième championnat consécutif.

«Les gars qui ont gagné l’an passé et tous les nouveaux qui sont arrivés cette saison, on a rapidement tissé des liens très étroits. C’est presque mieux que l’année dernière. Sly fait un très bon travail pour garder tout le monde uni. Du bureau en passant par le personnel responsable de l’équipement jusqu’aux coachs et tous les joueurs, je pense que notre esprit d’équipe est très dur à battre. Je pense que ça fait une grande différence.»

Pour Sam Oliver et ses coéquipiers, les matchs au centre Marcel-Dionne revêtent toujours un cachet spécial.

«Les gars adorent jouer à la maison. Chaque fois qu’on a la chance de jouer devant nos partisans, on attend ces matchs avec impatience. Je ne pense pas qu’il y ait une meilleure place que Drummondville pour jouer à domicile. Le support de nos partisans, ça signifie beaucoup pour nous», a lancé celui qui dispute une quatrième saison avec les Voltigeurs après avoir amorcé sa carrière avec les Islanders de Charlottetown.

Dernièrement, Sam Oliver a annoncé son engagement envers les Wildcats de l’Université du New Hampshire, qui évoluent dans la première division de la NCAA. Dès l’automne prochain, l’athlète de 5 pieds, 11 pouces et 183 livres y poursuivra ses études dans le domaine de l’administration.

«Avant même de jouer dans la LHJMQ, j’ai eu de bonnes discussions avec cette université. C’est une école que j’aime beaucoup. Je l’ai déjà visité quand j’étais plus jeune. Une fois que le règlement a changé et que j’ai entendu parler d’eux, mon cœur était déjà là. Je pense qu’ils sont en train de bâtir quelque chose d’assez excitant là-bas. Je suis heureux d’en faire partie», a conclu Sam Oliver, qui retrouvera Jesse Allecia au sein de ce programme.

Plus de buts en une saison dans l’histoire des Voltigeurs

– René Corbet : 79 en 1992-1993

– Steve Chartrand : 74 en 1988-1989

– Daniel Brière : 67 en 1995-1996

– Yannick Riendeau : 58 en 2008-2009

– Guy Benoît et Steve Pépin : 56 en 1984-1985

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