La langue française au cœur d’un élan collectif

La langue française au cœur d’un élan collectif
Louise Talbot, coordonnatrice aux événements, et Dominic Martin, directeur général de la SSJBCQ. (Photo : Gracieuseté)

FRANÇAIS. Plusieurs organisations de Drummondville ont uni leurs forces depuis le début du mois de novembre afin de promouvoir la langue française.

Le tout a débuté lorsque la Ville de Drummondville a modifié sa déclaration officielle sur le vivre-ensemble pour y inclure la langue française comme un élément fondamental de cohésion sociale.

La mairesse, Stéphanie Lacoste, a par ailleurs annoncé que, désormais, toute la musique diffusée sur les patinoires intérieures et extérieures durant les heures de patinage libre serait exclusivement en français, tout comme la musique du temps des Fêtes sur la promenade Rivia.

La Maison des arts Desjardins, pour sa part, révèle qu’en plus de sa programmation de spectacles francophones, ses listes musicales d’avant spectacle seront dorénavant entièrement conçues de chansons en français.

De son côté, la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond a conçu un macaron visant à encourager les échanges en français dans les commerces de la région. Dévoilé dans le cadre de la Semaine québécoise des rencontres interculturelles, ce macaron invite les clients à s’adresser aux personnes qui sont en apprentissage du français avec un rythme plus lent, facilitant ainsi leur intégration linguistique.

Ce n’est pas tout. L’entreprise drummondvilloise Brodame lance une nouvelle collection exclusive de vêtements mettant en valeur des mots et des slogans en français.

Le milieu de l’éducation fait également bonne figure dans cette démarche. En effet, le Cégep Drummond a annoncé que la valorisation de la langue française figurera parmi ses priorités essentielles dans le cadre de sa planification stratégique 2024-2029.

«Ces initiatives arrivent à un bon moment car le dernier rapport du commissaire à la langue française confirme que notre langue traverse une période critique. Plusieurs facteurs, qu’ils soient démographiques, économiques ou technologiques des dernières décennies, en ont fait reculer son utilisation dans plusieurs domaines, en particulier au niveau du milieu du travail et dans le milieu culturel. Les actions annoncées par les différentes organisations de la région prouvent qu’il est possible d’agir concrètement. Nous avons, en tant qu’organisations, institutions, entreprises ou gouvernements, le pouvoir de faire une réelle différence et d’affirmer notre attachement à notre belle langue française», souligne Dominic Martin, directeur général de la Société Saint-Jean-Baptiste du Centre-du-Québec.

Le milieu sportif en action

Le milieu sportif se met aussi en action. L’équipe de hockey des Voltigeurs de Drummondville a décidé d’intégrer davantage d’éléments en français lors des parties.

Le centre sportif Drummondville Sport a annoncé, pour sa part, que la musique entendue pendant des événements sportifs sur toutes les patinoires intérieures de la Ville sera désormais à forte majorité francophone. Une liste d’écoute a même été spécialement conçue et fournie à tous les jeunes marqueurs afin qu’elle soit la bande sonore des parties de hockey mineur disputées sur le territoire.

La SSJBCQ invite l’ensemble de la population à s’engager dans ce mouvement, afin de contribuer activement à faire rayonner le français comme une langue vivante, porteuse de rassemblement et de solidarité. (CGM)

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