Les habitudes gagnantes de coach Favreau

Les habitudes gagnantes de coach Favreau
Sylvain Favreau, qu'on voit ici lors de la levée de la bannière des Voltigeurs, présente désormais un taux victorieux de 0,739 % derrière le banc des Voltigeurs. (Photo : archives, Ghyslain Bergeron)

HOCKEY. Le départ de Sylvain Favreau en vue du championnat mondial de hockey junior survient au moment où les Voltigeurs trônent au sommet du classement général dans la LHJMQ et se sont hissés au deuxième échelon à l’échelle canadienne. Un scénario que personne n’avait prévu avant le début de la saison… pas même les dirigeants de l’équipe.

«Les gars travaillent. Ils achètent notre plan, a expliqué l’entraîneur-chef des Voltigeurs dans une généreuse entrevue accordée à L’Express. Parfois, on apprend des leçons dans la victoire : c’est beaucoup plus facile que dans la défaite. Ça revient aussi à notre groupe de leadership. Nos joueurs les plus vieux ont grandi dans une culture gagnante. Même quand ça va moins bien, ils sont capables de ramener les jeunes sur le droit chemin.»

Au sein de ce groupe, une dizaine de recrues contribuent également aux succès de l’équipe. «Même ceux qui sont en rotation sur le quatrième trio gardent le sourire et continuent de travailler. D’un match à l’autre, c’est une nouvelle ligne, mais ils apportent la même énergie, le même enthousiasme. C’est beau à voir.»

Sylvain Favreau et Mathieu Gravel. (Photo : Ghyslain Bergeron)

À sa deuxième saison derrière le banc drummondvillois, Sylvain Favreau présente désormais un taux victorieux de 0,739 %, en incluant la formidable épopée de l’équipe vers le trophée Gilles-Courteau. L’ex-pilote des Mooseheads de Halifax attribue ces succès aux 12 habitudes de travail qu’il cherche à implanter au sein de l’organisation.

«On veut faire de ces principes de base la fondation de notre équipe de hockey. Si on est capable d’être solide dans ces habitudes de travail, peu importe le système que tu joues, tu vas avoir du succès. C’est le plus important pour moi. Les vétérans ont su bien communiquer ce que je demande et les jeunes ont embarqué là-dedans.»

«Quand on parle du niveau de compétition, qui est notre première habitude de travail, ça ne commence pas quand la rondelle est déposée en première période. Ça commence dans les entraînements, mais aussi dans le gym. Si tu compétitionnes là, que tu t’améliores, que les 23 individus s’améliorent, organiquement, l’équipe va aussi s’améliorer. Quand tu compétitionnes, même avec toi-même pour être meilleur dans quelque chose, c’est là que tu t’améliores, puis que tu es capable de contribuer au sein du groupe», a fait valoir le chef d’orchestre des Rouges.

Au lieu de causer un revirement coûteux, un joueur qui se sera amélioré grâce à ces habitudes gagnantes gérera alors la rondelle de telle façon que c’est plutôt son équipe qui marquera un but décisif, poursuit Sylvain Favreau.

«Au lieu de perdre 3-2, on va réussir à gagner le match, même si ce n’était pas parfait. C’est ce qui me rend le plus heureux comme coach. Les victoires et le classement, c’est le résultat final, mais le plus important à mes yeux, c’est comment on s’est rendu là. On va continuer là-dedans. On va voir où ça va nous mener», a conclu coach Favreau.

Un coach victorieux

– Depuis qu’il s’est joint aux Voltigeurs, l’an dernier, Sylvain Favreau revendique 69 victoires et 27 défaites en saison régulière ainsi que 16 victoires et 3 défaites en séries éliminatoires. Son taux de réussite global s’élève à 0,739 %.

– En 277 parties en carrière derrière le banc des Mooseheads et des Voltigeurs (séries éliminatoires incluses), Sylvain Favreau a obtenu 189 victoires et 88 défaites, pour un taux victorieux de 0,682 %.

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