La plume de Karolann St-Amand se démarque

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Par Emmanuelle LeBlond
La plume de Karolann St-Amand se démarque
Sur la photo, de gauche à droite : Sylvain Paquin (Librairie Poirier), Raphaëlle B. Adam (marraine du prix, SÉM), Fabienne Elliott (2e prix), Karolann St-Amand (1er prix), Marie-Pauline Michon (Culture Trois-Rivières), Ariane Gélinas (marraine du prix, SÉM) et Anne-Marie Duquette (Le Sabord et membre du jury). (Photo : gracieuseté)

CULTURE. La Drummondvilloise Karolann St-Amand a récemment reçu le prix Clément-Marchand pour son texte «après les tulipes, avant les ruines», à la Librairie Poirier de Trois-Rivières.

Son texte s’est démarqué par ses images évocatrices, son vocabulaire particulièrement riche et recherché, la justesse de ses images ainsi que par son sens du rythme. Le jury a souligné la grande maîtrise de l’ambiance de l’autrice, la profondeur du propos, notamment dans la manière de traiter l’intériorité. Ce texte témoigne d’une signature personnelle, d’un univers propre, d’une voix singulière.

«J’étais très surprise, mais surtout très honorée, surtout qu’il y a de grands noms qui sont passés par le prix Clément-Marchand, comme Monique Juteau et Michel Jean», exprime Karolann St-Amand.

«C’est aussi gratifiant d’être reconnue dans ma région d’adoption et de recevoir une telle reconnaissance du jury. J’ai été très touchée quand j’ai lu leur appréciation de mon texte. C’est une très belle motivation pour la suite, pour le recueil de poésie sur lequel je travaille depuis quelques années. Le texte que j’ai soumis contient des poèmes que j’aime beaucoup, sur lesquels j’ai mis beaucoup de temps, alors je suis très contente de recevoir le prix et encore plus que ça vienne avec une publication dans Le Sabord!», s’exclame-t-elle.

Le jury était constitué d’Anne-Marie Duquette, autrice et directrice littéraire de la revue Le Sabord, d’Isabelle Gentès, autrice, et d’Éric Roberge, poète et professeur en littérature au Cégep de Trois-Rivières.

Karolann St-Amand a reçu une bourse de 1000 $ offerte par Culture Trois-Rivières. Son texte sera également publié dans la revue Le Sabord.

La mention du prix Clément-Marchand a pour sa part été accordée à Fabienne Elliott pour «Feux». Cette nouvelle soigneusement construite est originale, en plus d’être poétique et de posséder un souffle certain. L’univers déployé est bien campé et crédible. L’équilibre entre la réflexion et la narrativité est de surcroit exemplaire.

Fabienne Elliott a reçu une bourse de 500 $ de la Librairie Poirier.

Le prix Clément-Marchand, qui célébrait cette année son 44e anniversaire, est une initiative de la Société des écrivain.e.s de la Mauricie, en collaboration avec ses précieux partenaires : Culture Trois-Rivières et Le Sabord (1er prix), et la Librairie Poirier (2e prix).

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