HOCKEY. À l’approche de la pause du temps des Fêtes, l’équipe de hockey féminin du Cégep de Drummondville est engagée dans une chaude lutte pour l’obtention de la première position au classement dans la division 2 du circuit collégial québécois.
Sur une lancée de six victoires à leurs sept derniers matchs, les Voltigeurs (10-4-0) n’accusent qu’un point de retard sur les Diablos du Cégep de Trois-Rivières (10-2-1) et les Lynx du Cégep Édouard-Montpetit (10-4-1). La troupe de l’entraîneur-chef Éric Langlois vise une place parmi les deux meilleures équipes afin d’accéder directement au championnat provincial.
«On est très satisfait de ce qu’on voit en ce moment, même si on a encore des petites choses à travailler, a expliqué Éric Langlois lorsque rencontré par L’Express au centre sportif Girardin. Ce qu’on veut, c’est d’avoir de la constance. Souvent, il y a une période où on sort à plat pour une raison ou une autre. On essaye de travailler là-dessus pour corriger ça. C’est ce qui nous manque un peu en ce moment.»
Défensivement, les doubles championnes en titre de la division 2 jouent du hockey plus hermétique depuis quelques matchs.
«On a vraiment resserré notre jeu en zone défensive. On donne de moins en moins de buts. C’est ce qu’on cherche tout le temps. Nos deux gardiennes font le travail aussi. On ne leur demande pas de nous sauver tout le temps, mais simplement de nous tenir dans le match», a souligné Éric Langlois, qui est épaulé dans ses tâches par Sébastien Charpentier.
Au lendemain d’un revers de 4-2 face aux Diablos, les Voltigeurs ont rebondi en blanchissant les Lynx 2-0. La gardienne recrue Lily-Jeanne Simard a repoussé les 38 tirs dirigés vers elle.
«Contre Trois-Rivières, on n’a pas joué une grosse partie, mais on est ressorti très fort le lendemain. On a vu qu’on a du caractère. On a bloqué énormément de lancers. Les filles se sont sacrifiées», a affirmé Éric Langlois.
Selon le pilote des Voltigeurs, la division 2 offre un meilleur équilibre cette saison, notamment grâce à l’entrée en scène des Lynx et des Hurricanes du Cégep Héritage.
«Édouard-Montpetit, on voit que c’est un club qui arrive de la division 1. Elles ont des joueuses rapides qui ont un bon sens du hockey. Il n’y a pas une grande différence, mais tu vois qu’il y a un peu plus de maturité dans leur jeu. Quant à Trois-Rivières, c’est une équipe agressive. Elles mettent de la pression en échec avant, elles sont très intenses et physiques. Lors du dernier match, ça brassait et il y avait beaucoup d’émotions.»
«Ce sont deux clubs complètement différents, mais très durs à affronter, a ajouté l’homme de hockey. Quand on joue contre elles, il faut travailler. On ne peut pas se permettre d’en jouer une tranquille.»
Avec seulement trois matchs à disputer d’ici la trêve de Noël, les Voltigeurs tenteront de se hisser au sommet du classement.
«La pause va faire du bien à tout le monde. Il y a plusieurs filles qui jouent avec des blessures ou qui sont malades. Les filles paient le prix. Il faut trouver l’énergie nécessaire pour finir ça en beauté. On veut continuer sur notre lancée et continuer à progresser», a résumé Éric Langlois.
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