VÉLO. L’ambiance était à la fois festive et émotive, mardi, en fin de journée, pour l’arrivée des participants de la randonnée-bénéfice Essity Rides à Drummondville.
Partis d’Oakville, en Ontario, cinq jours plus tôt, les 12 cyclistes philanthropes ont été accueillis par une haie d’honneur dans le stationnement de l’usine de la rue Farrell. Au terme d’un périple de près de 800 kilomètres, c’est avec un sourire de fierté qu’ils ont franchi le fil d’arrivée sous les applaudissements de leurs collègues, d’amis, de proches et de quelques dignitaires.
À sa troisième édition, l’activité a permis d’amasser une somme de 42 671 dollars pour la Fondation du cancer du sein du Québec. Chaque participant s’était engagé à récolter 2000 dollars.
Durant ces cinq journées, les cyclistes ont parcouru 160 kilomètres par jour en moyenne. Au sein de ce groupe, on retrouvait six employés de l’usine drummondvilloise, dont Nathalie Camiré.
«Ça s’est super bien passé, a lancé la femme de 45 ans, qui pratique le triathlon depuis plusieurs années. On a eu seulement une crevaison dans tout le périple. On a eu un bon vent de dos et une température exceptionnelle.»
Accompagnés par une équipe de sécurité et des véhicules identifiés, les coureurs ont parcouru plusieurs villes ontariennes avant de débarquer à Salaberry-de-Valleyfield, puis de prendre la direction du Centre-du-Québec.
«Tout au long de l’aventure, on a rencontré des gens dont la femme ou la mère avait été atteinte par le cancer du sein. C’était assez émouvant de voir ça. On a eu des dons de gens qu’on ne connaissait même pas. Je suis vraiment fière qu’Essity ait mis cette activité en place», a raconté Nathalie Camiré.
À son arrivée, la Drummondvilloise a été accueillie par sa mère, une survivante du cancer du sein. Ses tantes et sa sœur ont également été atteintes par cette maladie. «Ça me touche de près. C’est important d’appuyer la recherche pour qu’on s’assure de trouver les meilleurs remèdes et pour que moins de personnes soient atteintes», a affirmé Nathalie Camiré.
L’usine drummondvilloise était également représentée par Rémi Dicaire, Vincent Lavallée, Gaétan Gagné, Claude Richard et Nicolas Cabana. Des employés d’Essity en provenance de l’Ontario et des États-Unis complétaient l’équipe.
Sur place, les participants ont été accueillis par deux responsables des initiatives communautaires de la Fondation du cancer du sein, Antoine Deraps et Inès Mortet.
«On se considère chanceux d’être ici encore une fois cette année, a exprimé Antoine Deraps. L’année passée, j’étais là au départ à Drummondville, mais cette année, on peut vivre toute l’excitation à la fin du parcours. De les voir se dépasser et travailler dans l’ombre pour la cause et pour les personnes atteintes, ça nous donne un élan de motivation qui va nous suivre jusqu’au bureau. On est contents d’être là pour les féliciter.»
Au cours de sa vie, une femme sur huit développera un cancer du sein. Une Québécoise sur 34 en mourra.
«Ces chiffres-là peuvent faire peur. On connaît tous quelqu’un qui l’a vécu de près ou de loin. C’est un cancer qui touche beaucoup de personnes. On en a la preuve aujourd’hui avec des gens qui se mobilisent autour de cette cause», a résumé Antoine Deraps.
Les dons amassés par la Fondation servent à la recherche et à l’éducation, mais aussi au soutien financier et psychologique pour les personnes atteintes ou en diagnostic.
Spécialisée dans la fabrication de produits d’incontinence, la multinationale Essity compte 180 employés à son usine de Drummondville.