PARC. Le projet du parc Guévremont de Saint-Cyrille-de-Wendover a été retardé à quelques reprises, mais, depuis le début de l’été, plusieurs travaux ont été réalisés. La Municipalité estime que le tout sera complété d’ici trois ans au maximum.
Ces prochaines années, les Cyrillois verront apparaître, en plus d’un chalet de services, deux terrains de pickleball, adjacents aux surfaces de hockey, et six terrains de pétanques. Des demandes de subventions ont été soumises pour ces deux projets. Une première, pour un montant de 100 000 $, a été faite au programme d’infrastructures Municipalité amie des aînés (PRIMADA) pour les terrains de pickleball. Une seconde a été soumise au programme Nouveaux horizons pour les aînés (PNHA) pour financer à la hauteur de 25 000 $ les terrains de pétanque.
«Ce sont des phases de travaux, qui avaient déjà été déterminées au préalable, qu’on tente de réaliser avec nos contraintes budgétaires, énonce le maire Éric Émond. C’est pourquoi on tente d’obtenir des sources de financement supplémentaires. Si nous obtenons les subventions, ce sont les deux projets que nous réaliserions immédiatement. Nous amorçons la phase d’études pour les travaux de 2025. Il faut demeurer patient. Je pense que le parc sera complété d’ici deux ou trois ans.»
Jusqu’à maintenant, un trampoline gonflable a été installé et les modules pour la planche à roulettes ont été déplacés en 2023. Depuis le début de l’été, la Municipalité a construit deux nouvelles surfaces pour la pratique du hockey-balle. Un montant de près de 265 000 $ a été investi depuis juin 2023.
«Les surfaces de dek représentent des investissements de près de 200 000 $ qui avaient été promis à l’automne 2023. Les groupes qui ont utilisé les surfaces sont très heureux. Les anciennes surfaces étaient inutilisables. Si nous ne les avions pas remplacées, les gens auraient quitté et l’investissement n’aurait pas eu la même rentabilité. On a travaillé sur la rétention de clientèle et on a même ajouté de nouveaux joueurs», précise M. Émond.
Initialement prévue pour cet été, la construction d’un chalet de services a été repoussée pour des raisons budgétaires. «Vu le contexte économique, on essaie de faire un contrôle plus serré des finances. Sur les 65 000 $ nécessaires pour le trampoline, il y a un montant de 15 000 $ qui provient de Desjardins», souligne le maire.
Avec ces ajouts dans le parc Guévremont, Saint-Cyrille souhaite en faire un endroit où tous les citoyens pourront y trouver leur compte. «Le hockey-balle rejoint plus les adolescents et les jeunes adultes. Le trampoline s’adresse aux jeunes enfants. Le pickleball attire des gens de toutes les générations. On dit que la pétanque cible plus les aînés, mais on a aussi un groupe de jeunes qui la pratique de plus en plus ici. Je crois qu’il est important de redonner ce genre d’équipements aux Cyrillois», avance M. Émond.
Le maire conserve une «surprise» à annoncer un peu plus tard cet automne concernant une prochaine proposition pour le parc. Celle-ci devrait plaire aux plus jeunes citoyens de la Municipalité, partage Éric Émond.
L’école en attente
Saint-Cyrille-de-Wendover a émis, en juillet 2023, un avis de réserve pour un terrain derrière la rue des Lupins à proximité de l’école Cyrille-Brassard. Plus tôt cet été, la Municipalité a reçu une lettre du Centre de services scolaires des Chênes (CSSDC) signalant que ses démarches étaient prématurées.
«Saint-Cyrille est jumelé au même territoire scolaire que le secteur de Saint-Charles. Ainsi, les classes sont balancées à un besoin qui est pratiquement nul. Cela fait en sorte que nos démarches sont effectivement prématurées. Je pense qu’il y a peut-être eu une mauvaise vision du dossier par le passé. Il aurait fallu attendre l’attribution d’une école, parce que nous avons ensuite deux ans pour céder un terrain», explique le maire.
La demande pour une nouvelle école ayant été refusée pour cette année par le ministère de l’Éducation, le CSSDC a confirmé qu’il la réitèrerait lors du processus suivant. Malgré la nature prématurée des démarches actuelles, la Municipalité conserve l’avis de réserve du terrain actif. Celui-ci demeure valide pendant trois ans. Ensuite, le conseil municipal peut décider de le renouveler ou non.
Dans la situation actuelle, le maire estime que le dossier d’une nouvelle école ne figure pas parmi les priorités de Saint-Cyrille. «Je serais heureux que Saint-Cyrille ait une école; je ne suis pas contre l’idée. Tout le monde en voudrait une, mais, pour Saint-Cyrille, on a, présentement, beaucoup d’autres dossiers à traiter avant de forcer une école», soutien Éric Émond.
Par ailleurs, la Municipalité et le CSSDC se sont récemment rencontrés afin de faire le point sur le dossier. Pour le moment, il est convenu d’attendre l’attribution d’une seconde école avant de poursuivre quelconques démarches quant à un terrain.