COMMUNAUTAIRE. La 41e édition du tournoi familial de balle molle de Saint-Charles s’est déroulée du 6 au 8 septembre. Événement attendu autant par les anciens que les nouveaux joueurs, plusieurs familles du secteur Saint-Charles s’y sont rassemblées ce weekend.
L’ambiance sur les deux terrains, situés aux abords du centre communautaire Sintra Saint-Charles, était bon enfant et énergique, malgré la pluie de samedi soir et dimanche matin.
Auxanne Bergeron participe à sa première édition du tournoi. Alain Marois en est, quant à lui, à sa 41e année de participation consécutive. Tous les deux font partie de l’équipe de la famille Bergeron.
Auxanne Bergeron joue normalement au baseball. Elle voulait être là pour supporter les membres de sa famille. «Pour une première année, l’ambiance est vraiment nice. Tout le monde m’accepte, m’encourage à me surpasser et tous y donnent leur 100 %», confie la jeune cyrilloise.
De son côté, le sport et le tournoi sont presque rendus une obligation annuelle pour le doyen de l’événement qu’est Alain Marois. «C’est une belle réunion pour les familles. Dans la nôtre, on fait de moins en moins de gros événements familiaux, comme des partys. On aime ça se retrouver ici chaque année pour la fin de semaine du tournoi, car on ne revoit certains membres qu’ici», explique-t-il.
La directrice générale du centre communautaire Sintra Saint-Charles, Isabelle Jutras, détaille que ce sont les mêmes familles provenant du secteur Saint-Charles qui reviennent d’année en année depuis 1982. Vingt-trois équipes mixtes y compétitionnent ce weekend dans trois ligues différentes.
«Il y a de nouvelles personnes qui se joignent au tournoi, mais le noyau dur est encore bien présent. C’est un événement que les familles attendent chaque année pour vivre avec les cousins, les oncles, les tantes, etc.», souligne Mme Jutras.
Elle soutient que le tournoi familial de balle molle est l’un des plus gros tournois familiaux dans le Centre-du-Québec encore en activité. Isabelle Jutras croit en sa pérennité dans le temps.
«Les gens s’investissent, tout est très organique et organisé au quart de tour, le sentiment d’appartenance est très fort et les bénévoles répondent toujours présents. Le comité organisateur est le même depuis une vingtaine d’années. C’est facile d’organiser des événements quand on n’a pas besoin de se parler pour savoir qui fait quoi», conclut-elle.