Ryo Kohigashi retire 15 frappeurs au bâton

Ryo Kohigashi retire 15 frappeurs au bâton
Le lanceur japonais Ryo Kohigashi a réussi pas moins de 15 retraits au bâton en six manches de travail, vendredi soir, au stade Jacques-Desautels. (Photo : Ghyslain Bergeron)

BASEBALL. Les amateurs de baseball qui ont bravé le vent ont eu droit à une autre brillante performance de Ryo Kohigashi, vendredi soir, au stade Jacques-Desautels.

Semblant invincible sur la butte, le lanceur japonais a guidé le Brock Nutrite Lambert vers une victoire de 9-4 sur le Cactus de Victoriaville. En six manches de travail, il a réalisé pas moins de 15 retraits au bâton. Le gaucher de 25 ans a limité l’adversaire à un point sur trois coups sûrs et deux buts sur balles.

Derrière le marbre, Michael Varga est aux premières loges pour assister aux prouesses de Ryo Kohigashi depuis le début de la saison.

Le receveur Michael Varga discute avec Ryo Kohigashi. (Photo : Ghyslain Bergeron)

«La chose la plus importante pour un lanceur, c’est d’attaquer la zone des prises, a expliqué le receveur américain. C’est exactement ce que Ryo fait. Il est capable d’atteindre les coins quand c’est nécessaire. Ce soir, il a réussi de très bons lancers dans des moments importants.»

Invaincu en deux décisions, Ryo Kohigashi montre une moyenne de points mérités de 1,50 jusqu’ici cette saison. En 14 manches, il revendique déjà 30 retraits au bâton, un sommet dans la Ligue de baseball majeur du Québec (LBMQ), et seulement quatre buts sur balles. Celui qui a évolué chez les professionnels en Australie et au Japon a limité les frappeurs adverses à une moyenne au bâton de 0,153.

«Ryo possède six lancers et je peux compter sur quatre ou cinq d’entre eux pour atteindre la zone des prises, a souligné Michael Varga. Ça le rend incroyablement difficile à affronter, car les frappeurs n’arrivent pas à deviner quel lancer il va utiliser.»

La défensive avant tout

Face au Cactus, Michael Varga a réussi son deuxième coup de circuit de la saison, une claque de deux points en première manche. Celui qui a évolué dans le baseball indépendant aux États-Unis et chez les professionnels en Europe et en Australie ces dernières années préfère toutefois braquer les projecteurs sur ses coéquipiers.

«En tant que receveur, mon travail, c’est de faire performer nos lanceurs. Je mets mon focus sur ma défensive avant tout, a expliqué l’athlète de 26 ans natif du Connecticut. Tout ce que je fais offensivement, c’est un bonus. Si personne ne remarque ce que je fais derrière le jeu, ça veut dire que je fais un bon travail et nos lanceurs aussi. Et quand nos lanceurs performent bien, je suis un gars heureux!»

Michael Varga. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Au bâton, Samuel Guilbert a également réussi un circuit de deux points en troisième manche. Tom Guilbert, Mathieu Audet, Marc-Antoine Lefebvre et Gabriel Deblois ont frappé chacun un double.

En raison des conditions très venteuses rendant le moindre ballon difficile à capter, ce duel tout centricois a donné lieu à quelques jeux spectaculaires. La défensive du Cactus a commis pas moins de cinq erreurs, contre seulement une pour le Brock.

Profitant de ces largesses, les Drummondvillois ont pris les devants 7-0 dès la manche initiale. Le reste du match a été l’affaire de Ryo Kohigashi.

Venu en relève en septième manche, alors que le Brock menait 9-1, Jonathan Cardin a accordé trois points sur quatre coups sûrs et un but sur balles.

Le partant du Cactus (2-2), Mathieu Massicotte, a connu une soirée à oublier. En deux manches et un tiers de travail, le droitier de 23 ans a été victime de neuf points, dont six mérités, sur sept coups sûrs et deux buts sur balles. Anthony Fortin et Pier-Olivier Marcoux ont lancé en relève.

Le Brock (2-3) sera l’hôte des Cascades (4-0), mercredi soir, à compter de 20 h. Les Drummondvillois tenteront de venger le revers crève-cœur subi plus tôt cette semaine à Shawinigan.

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