L’univers rococo de Geneviève Allaire

Photo de Claude-Hélène Desrosiers
Par Claude-Hélène Desrosiers
L’univers rococo de Geneviève Allaire
Geneviève Allaire. (Photo : Claude-Hélène Desrosiers)

ARTS VISUELS. L’exposition «Un monde rococo» de Geneviève Allaire (Gail), qui a lieu chez Axart tout le mois de juin, présente un univers tendre et romantique. L’artiste-peintre y dévoile des œuvres inspirées de l’époque rococo.

Ce mouvement artistique du 18e siècle est caractérisé par l’abondance, l’extravagance. Non seulement présent dans les beaux-arts, on retrouve aussi le style rococo dans l’architecture, les jardins, la mode, les meubles. «C’était une époque où l’art et le romantisme occupaient une place importante», raconte-t-elle.

Tout commence avec une grande fresque comportant douze images et mêlant acrylique et collage. La peintre voulait reprendre chaque image dans un nouveau tableau, ce qui en aurait donné treize. Elle s’est cependant tellement prise au jeu qu’elle a terminé avec quelques 70 œuvres au total, sur une période féconde de 9 mois. «L’inspiration m’est arrivée et ça m’a surpris moi-même», s’exclame-t-elle.

Détail d’une œuvre de Geneviève Allaire. (Photo: Claude-Hélène Desrosiers)

Elle a eu envie de peindre des bouquets de fleurs. Devenant de plus en plus figuratives, ses fleurs lui ont donné envie d’intégrer plus de détails. Reconnue pour son style abstrait, et ayant l’habitude de faire de grands formats, elle se tourne cette fois vers l’illustration. «Je croyais être incapable d’aller vers le figuratif, et je ne savais même pas que je savais dessiner», explique-t-elle. Des personnages apparaissent alors : Beethoven, Chopin, Marie-Antoinette, madame de Pompadour…

Tout ça ouvre de nouveaux horizons pour Geneviève Allaire. «J’ai plus envie d’aller dans le détail. J’ai fait beaucoup d’abstrait, j’adore ça, je vais toujours en faire. Mais en ce moment, c’est reposant et libérateur de faire ces illustrations», note-elle.

L’exposition, tel un salon de thé du 18e siècle, remplit les murs de la galerie avec des œuvres de tous formats, encadrées ou pas, figuratives ou abstraites. On peut la visiter du 1er juin au 2 juillet, chez Axart. L’entrée est gratuite.

Partager cet article