Les infirmières demandent la démission de la PDG du CIUSSS MCQ

Les infirmières demandent la démission de la PDG du CIUSSS MCQ
Des membres ont manifesté devant le siège social du CIUSSS MCQ. (Photo : Gracieuseté)

SANTÉ. Le syndicat des professionnelles en soins demande la démission de la présidente-directrice générale du CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec, Natalie Petitclerc, en constatant les effets «désastreux» des décisions récentes sur les employées ainsi que leurs impacts directs sur les services à la population. Afin de lui signifier qu’il est temps de plier bagage, les infirmières ont laissé valises et boîtes sur le pas de la porte du siège social du CIUSSS MCQ, ce matin.

«Madame Petitclerc aura réussi en moins d’un an à se mettre à dos un paquet d’intervenants de tous les milieux, il faut le faire! lance la présidente par intérim du FIQ-SPSMCQ, Patricia Mailhot. Deux éléments nous incitent à croire qu’elle n’est plus la bonne personne pour assurer l’avenir des services de santé public en Mauricie et au Centre-du-Québec : ses décisions drastiques prises sans jamais consulter ses employés et sa fermeture à tout dialogue, même après les nombreuses sorties publiques pour dénoncer les impacts sur la population.»

Il va sans dire que les fusions de départements, déjà en vigueur à Drummondville et prévues pour l’automne sur l’ensemble du territoire, ont été mal reçues par tous les travailleurs de la santé, notamment par les professionnelles en soins concernées et par les médecins. La goutte qui a fait déborder le vase, selon le syndicat, est la façon dont ont été traités les employés qui dénoncent et agissent contre les décisions irrationnelles du CIUSSS MCQ.

(Photo gracieuseté)

«Menaces de mesures disciplinaires et suspensions imposées à des infirmières, le style de gestion autoritaire du CIUSSS MCQ est maintenant dévoilé au grand jour», écrit-on dans un communiqué en guise d’exemple.

«Quand je vois nos membres qui ont le courage de tenir tête à des décisions non fondées et dont le contrat de travail n’est pas respecté se faire brutalement imposer des sanctions, c’est pour moi de la violence institutionnelle, affirme Patricia Mailhot. Toutes ces mesures mises en place sous la gouverne de Mme Petitclerc démontrent qu’elle n’en a rien à faire des opinions qui viennent du terrain. Je crois que comme employés et comme citoyens, nous méritons des dirigeants qui sont à l’écoute et qui tendent la main, et non pas une PDG qui écoute uniquement les membres de son comité de direction et qui décide en vase clos. Il est temps pour Mme Petitclerc d’aller relever d’autres défis ailleurs et de laisser la place à quelqu’un qui fera preuve d’ouverture.» (CGM)

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