POLITIQUE. Le député bloquiste de Drummond, Martin Champoux, a eu l’honneur de rencontrer à Ottawa le major Daniel Parenteau, commandant adjoint du 6e Bataillon, Royal 22e Régiment.
Ce dernier a été invité au Monument commémoratif de guerre pour le dévoilement de la publication « PK75, Histoires personnelles de Canadiens en maintien de la paix » de l’Association canadienne des vétérans pour le maintien de la paix (ACVMP).
«En décembre dernier, l’Association m’a demandé d’identifier un ancien combattant de Drummond pour enrichir le projet qui était alors en développement. J’ai tout de suite saisi l’occasion de mettre en valeur un de nos plus valeureux militaires de carrière et je suis ravi que le major Parenteau ait accepté mon invitation. Je n’ai aucun doute que ce qu’il a vécu en Croatie dans le cadre d’une mission de la paix des Nations Unies a su bonifier le précieux document», explique le député de Drummond.
L’anthologie qui a été dévoilée le 29 mai est une publication numérique qui présente l’expérience de plus de 100 soldats de la paix, militaires, policiers et civils. Toutes les écoles du pays le recevront gratuitement pour outiller les enseignants afin qu’ils puissent raconter à leurs élèves la riche contribution de nos militaires au maintien de la paix dans le monde.
L’histoire du major Parenteau est fascinante. Il a joint le CC 2394 des Cadets royaux de l’Armée canadienne de Drummondville en 1984. Au fil de ses affectations, il a été déployé en Croatie le 3 avril 1995 pour une mission avec le Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment, auprès des Nations Unies pour le rétablissement de la confiance lors de l’Opération Harmonie.
«Je suis heureux que le récit d’un militaire de chez nous fasse partie de ce recueil des grandes contributions historiques des Nations Unies. À travers les yeux du major Parenteau et des autres gardiens de la paix, les jeunes et le grand public se souviendront de leur engagement au maintien de la paix et à la protection de la démocratie, rendant ainsi plus sécuritaire et plus stable le monde dans lequel nous vivons», conclut Martin Champoux. (LT)
