Santé mentale : une policière a exploré les ressources intermédiaires

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Par Lise Tremblay
Santé mentale : une policière a exploré les ressources intermédiaires
Le lieutenant Michaël Smith, responsable du poste de la MRC de Drummond, Julie Deslandes, travailleuse sociale en milieu policier pour le CIUSSS MCQ, Gabrielle Doucet, coordonnatrice clinique de la ressource intermédiaire spécialisée St-Charles, Éric Parent, chef de service RNI santé mentale au CIUSSS MCQ et l’agente Myriam Deraps de la MRC de Drummond. (Photo : Gracieuseté)

SOCIÉTÉ. Être mieux compris. Être moins méfiant. Durant tout le mois d’avril, une policière a œuvré au sein de différentes ressources intermédiaires hébergeant des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale ou de dépendance à Drummondville. De part et d’autre, cette expérience a permis de mieux comprendre la réalité de chacun.

Il s’agissait d’un projet d’initiative locale réalisé en partenariat avec le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ).

La policière Myriam Deraps avait le mandat d’avoir une approche en relation d’aide et non répressive envers les usagers des ressources intermédiaires St-Charles, Lafontaine et Gingras.

«J’ai vécu une expérience grandement enrichissante qui nous a permis d’avoir une meilleure compréhension de la réalité de chacun. J’ai échangé avec la clientèle dans une ambiance calme et plus propice aux échanges qu’en contexte d’intervention policière. Je crois sincèrement que cette collaboration nous permettra d’établir des interventions adaptées au besoin des usagers», a fait savoir Myriam Deraps, policière de la Sûreté du Québec de la MRC de Drummond.

Au CIUSSS-MCQ, on espère que le projet entraînera des retombées positives.

«Tant au niveau de la réduction de la méfiance des usagers envers les corps policiers qu’à la grande ouverture de ces derniers à améliorer leur compréhension des problématiques de santé mentale puis à tisser un lien de confiance mutuelle, nous remarquons un changement. Nous sommes persuadés que l’expérience aura un impact positif sur les interventions à venir et sur la perception des forces policières chez nos usagers», a communiqué Éric Parent, chef de service RNI santé mentale au CIUSSS MCQ.

La démarche aura permis d’établir un premier contact entre les policiers, les intervenants et les usagers afin de faciliter les interactions entre ces derniers lors d’interventions policières futures. La complexité des enjeux en santé mentale nécessite que les policiers en aient une bonne compréhension. Globalement, ce partenariat a permis une meilleure compréhension du fonctionnement des règles et des lois qui régissent les différents partenaires. (LT)

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