Un début de saison estivale rococo chez Axart

Un début de saison estivale rococo chez Axart
Une oeuvre de Gail. (Photo: Gracieuseté)

ARTS. Un monde rococo est le résultat d’une année très prolifique pour l’artiste Geneviève Allaire (Gail) qui a réalisé près de 70 oeuvres de style rococo. Sa technique est mixte : un mélange d’acrylique et de gel qu’elle travaille à la spatule et à l’aide de ses doigts en guise de finition.

Inspirée par le mouvement artistique du XVIIIe siècle, l’exposition nous ramène à une époque moins connue des générations actuelles où l’art et le romantisme occupaient une place importante. «Je vois beaucoup de beauté dans l’extravagance de cette époque qu’on découvre à travers les vêtements, les coiffures, l’architecture, les meubles, les jardins, laissant un patrimoine riche en art et en beauté architecturale », explique l’artiste-peintre.

De l’art rococo à l’art illustratif

En octobre dernier, Gail débute la création de bouquets en peinture. Ses tableaux deviennent de plus en plus figuratifs, ce qui l’amène à travailler des croquis en format plus petit, au crayon et au pinceau. C’est le début du volet « art illustratif » : des illustrations réalisées à l’aide de peinture acrylique, de pastel blanc, de feutre noir et de pinceaux.

On voit ainsi apparaitre dans son travail des personnages fantaisistes et colorés comme Chopin, Marie-Antoinette, Beethoven ou encore Madame de Pompadour. La palette de couleurs demeure la même : rose pastel, rose framboise, vert tendre, doré, turquoise, et beaucoup de blanc pour apporter de la luminosité aux oeuvres.

Qu’ARTouche : l’amitié avant la création

L’exposition Qu’ARTouche réunit cinq artistes. (Photo: Gracieuseté)

Toujours en juin, l’espace Suzanne-Parent sera occupé par cinq artistes et amies : Pierrette B. Courchesne, Hélène Courchesne, Magelline Gagnon, Micheline Grégoire et Mélanie Hébert. Dans le cadre d’une réflexion autour de la lumière, les cinq femmes explorent divers concepts. Dans la foulée de leurs rencontres, l’amitié et les émotions qui s’y dégagent alimentent leurs créations qui, plus concrètement, prennent la forme de lampes de table.

Ce que le groupe cherche à exprimer et à communiquer par le biais de leurs productions artistiques porte principalement sur l’importance de la lumière, du geste exploratoire, de la couleur, de l’imaginaire et de la représentation de l’environnement.

Soulignons que la tenue de l’exposition dans l’espace Suzanne-Parent n’est pas anodine pour le groupe car c’est en hommage à leur très chère amie, l’artiste Suzanne Parent (1951-2021), que l’espace a été nommé.

Les deux expositions seront présentées du 1er juin – jour d’ouverture et d’inauguration de 17h à 19h – au 2 juillet au Centre de diffusion et de développement artistique situé au centre-ville de Drummondville. À noter qu’à partir du 1er juin, les heures d’ouverture du Centre seront prolongées pour la saison estivale :  le mardi et mercredi de 12h à 17h, le jeudi et vendredi de 12h à 21h et le samedi et dimanche de 12h à 17h. (CHD)

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