ÉCONOMIE. La Société de développement économique de Drummondville (SDED) entrevoit une année 2023 bien remplie. Trois éléments se dégagent parmi les projets de l’organisation.
Tourisme Drummondville
Avec le retour de la belle saison, Tourisme Drummondville et son directeur Yanick Gamelin espèrent attirer de nombreux touristes dans la région. Avec le contexte sanitaire des dernières années, les visiteurs des autres provinces, des États-Unis et même de la France ont moins fréquenté le Québec.
«Ces gens visiteront probablement Montréal, Québec et les régions avoisinantes. C’est drôle à dire, mais le succès des autres nous aide à Drummondville. Nous avons notre offre touristique, mais lorsque ça déborde dans les plus grands centres, Drummondville devient une destination intéressante. L’inverse est aussi vrai», a expliqué M. Gamelin.
Avec de nombreux événements les fins de semaine, le directeur indique que le défi est de dynamiser les jours de semaine. Ainsi, l’éventail d’activités du lundi au vendredi doit être diversifié selon lui.
«Le théâtre d’été et le Village québécois d’antan sont très importants pour cela. Les touristes québécois font des escapades le weekend tandis que les touristes étrangers séjournent plus longtemps. À Drummondville, nous ne sommes pas une région de villégiature comme la Gaspésie, les Laurentides ou les Cantons-de-l’Est, par exemple. L’objectif est d’attraper ces gens avec une activité et leur faire découvrir tout ce qu’il y a ici», a précisé le directeur de Tourisme Drummondville.
Une nouvelle mouture des Passeports attraits sera bientôt dévoilée dans cette optique. Cette offre s’adressera exclusivement aux touristes tandis que les précédentes ont aussi visé les résidents de Drummond. Par ailleurs, Yanick Gamelin a affirmé que la nouvelle proposition du Village québécois d’antan aura une grande place dans cette stratégie, celui-ci étant le «principal produit d’appel au Centre-du-Québec».
Main-d’œuvre
De son côté, le service d’attraction et développement de la main-d’œuvre multiplie ses missions de recrutement à l’international. Déjà, des séjours au Maroc, en Colombie et en Tunisie ont eu lieu depuis le début de l’année. La SDED annoncera d’ailleurs son calendrier des missions 2023-2024 le 23 mai.
«Chacune des missions cible un secteur de l’emploi. Nous aurons des missions virtuelles et d’autres en présentiel d’ici 2024. Lorsque nous allons chercher des gens à l’international, nous n’amenons pas seulement des bras, mais aussi des talents, des gens compétents et qualifiés pour l’emploi», a fait valoir Julie Biron, directrice du service à la SDED.
SDED 2.0
De plus, la planification stratégique de la SDED subit actuellement une mise à jour. Déjà, certaines actions sont prévues afin de moderniser l’organisation. Parmi celles-ci, on retrouve la refonte du site web et la rénovation des locaux.
«Cette mise à jour nous aidera à avoir des plans concrets afin de mettre en place des projets porteurs pour le futur dès la seconde moitié de l’année. Nous sommes à réévaluer notre image de marque afin que nos différents produits soient cohérents. Nous sommes aussi rendus à une étape où nous voulons remettre à jour les espaces de travail et les technologies qui y sont installées. Celles-ci nous permettent d’être plus efficaces et performants. C’est porteur du futur et de la SDED de demain que nous appelons la SDED 2.0», a décrit Gerry Gagnon, le directeur général.
Ce dernier a également réitéré son intention de faire entrer la SDED dans une nouvelle ère qui incitera les gens d’affaires à se mobiliser.
