HOCKEY. Le milieu sportif drummondvillois a perdu l’un de ses plus grands ambassadeurs au cours des derniers jours. L’ancien hockeyeur professionnel Raymond Fortin est décédé le 7 mai dernier, à l’âge de 82 ans.
Natif de Drummondville, Raymond Fortin a fait partie de la toute première cuvée des Blues de Saint-Louis, qui a atteint la finale de la coupe Stanley à ses trois premières saisons dans la Ligue nationale de hockey (LNH). Entre 1967 et 1970, le défenseur a disputé 98 parties avec cette formation, en incluant les séries éliminatoires.
Dans une entrevue accordée à L’Express en 2019, après la conquête de la coupe Stanley par les Blues, celui qu’on surnommait Ray Fortin était revenu sur ses débuts dans la LNH. «Pour un petit gars de Drummondville, c’était impressionnant de jouer devant 20 000 personnes, sur la même glace que des gars que j’avais vu jouer à la télévision. Mais une fois que la rondelle touche la glace, tu oublies tout ça et tu te concentres sur ton travail.»
Au fil de sa carrière, Raymond Fortin a également évolué dans la Ligue américaine au sein des filiales des Blues, des Kings de Los Angeles, des Canadiens de Montréal et des Bruins de Boston. Lors de la saison 1970-1971, celui qui se décrivait comme un défenseur à caractère «très défensif» a été nommé au sein de la deuxième équipe d’étoiles de la Ligue américaine.
Raymond Fortin a amorcé sa carrière avec les Rockets de Drummondville, dans la Ligue des Cantons-de-l’Est. En 1967, il a guidé les Aigles de Drummondville vers la conquête de la prestigieuse coupe Allan à titre de meilleure équipe senior au Canada. Il agissait alors comme capitaine du club.
«Ç’a été une grosse saison. La foule était incroyable et les estrades étaient pleines. En finale, le toit voulait lever», avait-il raconté dans les pages de L’Express en marge du 50e anniversaire de cet exploit.
Sportif dans l’âme, Raymond Fortin a également pratiqué la crosse au sein des Athlétiques de Drummondville. Il a été intronisé au Temple de la renommée des sports de Drummondville en 2010.
Raymond Fortin laisse notamment dans le deuil son épouse Luce Perron, ses deux enfants, ses quatre petits-enfants ainsi que ses deux arrière-petits-enfants. La famille accueillera parents et amis au centre funéraire Yves-Houle, le samedi 20 mai, de 13 h à 16 h 30. Des dons à la Fondation René-Verrier seraient appréciés.
