Étoiles et ombre : les haïkus de Diane Descôteaux se distinguent encore

Photo de Claude-Hélène Desrosiers
Par Claude-Hélène Desrosiers
Étoiles et ombre : les haïkus de Diane Descôteaux se distinguent encore
Diane Descôteaux est passionnée par la poésie. (Photo : Ghyslain Bergeron)

POÉSIE. Diane Descôteaux a remporté, coup sur coup, trois distinctions internationales pour ses haïkus. D’abord, le 3e prix du haïku francophone de la Societatea Româniă de Haiku (Revista Haiku), un 2e prix au prestigieux concours organisé par le quotidien japonais Mainichi Daily News de Tokyo, au Japon, pour une troisième fois en une décennie et un diplôme d’honneur de l’Association Poésie Terpsichore, en France.

Le haïku est un poème de trois vers. Celle qui a gagné à maintes reprises des prix dans plusieurs concours ne s’habitue pourtant pas. «Ça dépasse l’entendement ! Qu’est-ce qui fait que les trois lignes que j’ai composées sont choisies, parmi des milliers d’autres candidatures ?», questionne-t-elle.

Diane Descôteaux écrivait de la poésie classique quand, au tournant des années 2000, elle a découvert le haïku sur Internet. «C’est un poème qui fait appel aux cinq sens. Il doit être compris de tout le monde, même d’un enfant», explique-t-elle. En approfondissant ses recherches, elle voit qu’il peut y avoir un deuxième degré de compréhension dans cette forme de poésie brève et en ressort d’autant plus enchantée. «C’est une photo mise en mots, c’est magique», exprime-t-elle.

La haïkiste aimerait pourtant pouvoir partager sa joie davantage. «Le côté solitaire de l’écrivain est lourd à porter», dit-elle avec émotion.

Parmi ses projets à venir prochainement, ses vers seront gravés dans le métal et seront exposés pendant 10 ans au parc de Mortagne à Boucherville. Il s’agit du premier sentier de haïkus au Québec, dont l’inauguration aura lieu le 30 mai prochain.

 

étoiles sans nombre
vous avez moins de clarté
que mon cœur a d’ombre

(Haïku gagnant du 2e prix du concours du Mainichi au Japon)

 

Partager cet article