Le Parti québécois rencontre ses membres drummondvillois

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Par Louis-Philippe Samson
Le Parti québécois rencontre ses membres drummondvillois
Jérémie Poirier et Emrick Couture-Picard prévoient visiter les différentes municipalités de leur circonscription respective afin de prendre le pouls de la population. (Photo : Louis-Philippe Samson)

POLITIQUE. Les sections de Johnson et de Drummond–Bois-Francs du Parti québécois (PQ) ont lancé leur année 2023, ce dimanche, à L’Espace Mandeville de Drummondville, avec l’objectif de se faire plus visibles.

Maintenant, les deux présidents d’exécutifs, qui sont Emrick Couture-Picard pour Drummond–Bois-Francs et Jérémie Poirier pour Johnson, souhaitent entamer une tournée des municipalités afin de prendre le pouls de la population sur les différents enjeux.

«L’objectif, avec les concertations citoyennes, est qu’ils aient leur mot à dire. Nos députés, qui sont du parti au pouvoir, suivent la ligne de parti; ce qui n’est pas nécessairement négatif. Mais ça signifie qu’il y a beaucoup de paroles et d’idées qui ne sont pas entendues. La concertation citoyenne sera un débat d’idées qui aura pour but d’amener les conclusions le plus haut possible dans l’échelle de la politique provinciale», a décrit M. Poirier.

L’ex-candidat dans Drummond–Bois-Francs souhaite concentrer les futures activités de son parti sur la mobilisation par la tenue de moments de rencontre et d’échange entre les membres.

Les sections de Drummond-Bois-Francs et de Johnson du Parti québécois se sont réunis à l’espace Mandeville. (Photo : Louis-Philippe Samson)

«Nous voulons revoir la manière de faire de la politique partisane localement. Ce serait une occasion, pour nous, de savoir ce que nous pouvons faire pour nos membres et comment nous pouvons les représenter. Nous voulons également continuer de créer des liens avec les acteurs politiques de la circonscription», a ajouté M. Couture-Picard.

D’ailleurs, celui-ci souligne que le PQ, en tant que parti d’opposition, souhaite aider le gouvernement à bien faire les choses. «Le Parti québécois a le souhait d’avoir une présence médiatique soutenue en se positionnant sur les enjeux traités dans l’actualité et en étant présent lors de manifestations», a proposé M. Couture-Picard.

Dans Johnson, Jérémie Poirier a fait part de son objectif d’être, un jour, élu député, mais aussi d’intéresser les jeunes, comme lui, à la politique. Ce dernier a aussi affirmé vouloir mettre à profit la communauté étudiante du Cégep de Drummondville dans l’objectif de promouvoir l’engagement politique.

«Mon objectif est de faire renaître une fibre et une passion, peu importe la partisanerie, pour la politique. Le cynisme a pris plus d’ampleur chez les jeunes. Je pense qu’il est intéressant d’essayer de remédier à cette situation. Le Cégep de Drummondville sera l’un des terrains de jeux de notre exécutif pour faire changer la donne», a-t-il dit.

Période difficile

Aux dires des présidents des deux exécutifs, le PQ sort d’une période plus laborieuse. Après avoir constamment enregistré des diminutions des intentions de vote depuis 2012, la tendance semble s’être inversée depuis la dernière élection.

«En 2014, on avait plus du quart des intentions de vote. Celles-ci ont réduit de moitié en 2018. Avant 2022, on nous plaçait à 7 %. On a remonté pendant l’élection pour finir l’année à 15 %. En ce moment, le parti se retrouve à 20 %. À la vue de ces chiffres, on voit qu’il se passe quelque chose à Drummondville et au Centre-du-Québec», a énuméré Emrick Couture-Picard.

Cette tendance s’est aussi reflétée dans les coffres des sections. Les liquidités sont plus importantes et permettent dorénavant la tenue de certaines activités de mobilisation. «On sort d’une période difficile autant pour les intentions de vote que pour le financement. On a maintenant les fonds pour préparer des activités ces prochaines années et même pour planifier la prochaine campagne électorale», a annoncé M. Couture-Picard.

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