Baisse marquée des transactions immobilières à Drummondville

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Par Lise Tremblay
Baisse marquée des transactions immobilières à Drummondville
(Photo : Deposit)

IMMOBILIER. La région de Drummondville a enregistré 173 ventes résidentielles sur son territoire au cours du premier trimestre 2023. Il s’agit d’une diminution de 97 transactions (-36 %) comparativement à la même période en 2022.

Selon l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), toutes les régions métropolitaines ont enregistré un recul de leurs ventes pour le premier trimestre de 2023. Toutefois, c’est dans les RMR de Drummondville et Saguenay que le recul des ventes a été le plus marqué (toutes les deux à -36 %). Elles sont suivies par les RMR de Montréal (-31 %), de Sherbrooke (-29 %) et de Gatineau (-28 %). Enfin, la baisse des ventes a été moins forte du côté des RMR de Québec (-25 %) et de Trois-Rivières (-11 %).

Malgré un regain de 32 % des inscriptions en vigueur par rapport au premier trimestre de 2022, les conditions de marché demeurent avantageuses pour les vendeurs, à Drummondville. De fait, le niveau d’inventaire résidentiel atteint 4,7 mois d’inventaire pour le trimestre. La hausse des inscriptions a été produite par un regain dans le marchés des unifamiliales, qui a enregistré une croissance de 40 % des propriétés disponibles à la vente. Les copropriétés et plex ont de leur côté connu une hausse des inscriptions, à 7 % et 12 % respectivement.

Quant à lui, le prix médian des unifamiliales dans la RMR de Drummondville s’est établi à 315 000 $ pour le premier trimestre, soit une baisse de 10 000 $ (-3 %) par rapport au premier trimestre de 2022. Le délai de vente est de 65 jours, en hausse de 9 jours.

À l’échelle de la province, les ventes de propriétés résidentielles ont atteint le nombre de 18 374 pour la période, soit un recul de -28 % par rapport au même trimestre en 2022. Il s’agit d’un niveau d’activité transactionnelle pour un début d’année comparable à celui observé en 2014. Revenons au premier trimestre de 2023, soulignons qu’il y avait 31 313 propriétés à vendre en province, une augmentation de 47 % par rapport à la même période en 2022.

Certes, l’incapacité de plusieurs premiers acheteurs à se qualifier pour obtenir un prêt est pointée du doigt, mais ce n’est pas tout. L’APCIQ souligne que «l’attentisme des acheteurs et des vendeurs expérimentés a joué pour beaucoup sur l’affaiblissement des niveaux de transactions et le rebond des délais de vente.»

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