TRIBUNE LIBRE. Un pont-tunnel entre Saint-Charles et le centre-ville ? Allons donc ! Il s’agit plutôt d’un troisième lien pour que cyclistes et piétons puissent traverser la rivière Saint-François. Comme ce projet bénéficierait grandement de l’appui des lecteurs de l’Express, je profite de cette tribune pour en parler.
Il y a actuellement deux liens qui permettent de faire à vélo un circuit en boucle empruntant les deux rives : en passant par un pont du centre-ville (de la Traverse ou Curé-Marchand) et en prenant la navette cyclopiétonne qui relie par ponton le site Kounak à la descente de bateau de l’aéroport de Drummondville. Cette traversée gratuite offerte durant la belle saison depuis 2018 connaît un succès inspirant. Or, il se trouve qu’une autre navette du même genre peut être aménagée à la hauteur du parc du Sanctuaire à Saint-Majorique de Grantham. La rivière offre à cet endroit un passage assez profond, même en période d’étiage, pour permettre la traversée d’une embarcation à faible tirant d’eau capable de transporter piétons et vélos.
Ce troisième lien relierait la Route verte numéro 4, sur la rive ouest, à la piste cyclable des Érables argentés du côté de Saint-Joachim, donnant la possibilité de pédaler de magnifiques boucles de part et d’autre de la rivière via le pont de Pierreville ou ceux de Drummondville. Ce trait d’union entre les parties est et ouest de la Forêt Drummond permettrait aussi aux randonneurs de passer de l’une à l’autre.
Les aménagements nécessaires pour un troisième lien, tels quai, rampe et escalier, sont relativement faciles et peu coûteux à réaliser. Ils offriraient aux amateurs de canot, de kayak ou de planche à pagaie un accès facile à une belle étendue d’eau beaucoup moins encombrée de roches qu’en amont ou en aval sur la rivière.
Les autorités de Drummondville, de Saint-Majorique et de la MRC, habituées de travailler main dans la main, peuvent certainement conclure une entente pour concrétiser rapidement ce troisième lien. Il ne fait aucun doute que celui-ci connaîtrait une grande popularité auprès de la population locale en plus d’attirer nombre de touristes dans notre beau coin de pays.
L’idée d’un tel projet n’est pas nouvelle. En 2017, l’organisme Réseaux plein air Drummond a d’ailleurs réalisé une étude exposant ses exigences et sa faisabilité. Pour qu’il passe maintenant du rêve à la réalité, les citoyens doivent montrer leur intérêt. Alors, prenez un instant pour partager cet article avec vos amis et adresser un courriel à votre conseiller municipal donnant votre appui à un troisième lien pour Drummond !
François Nichols (Drummondville)
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