La MRC de Drummond réclame plus d’argent pour la sécurité des piétons et des cyclistes

La MRC de Drummond réclame plus d’argent pour la sécurité des piétons et des cyclistes
La MRC de Drummond réclame plus de financement pour la sécurité des piétons. (Photo : gracieuseté)

SÉCURITÉ. La MRC de Drummond joint sa voix à plusieurs municipalités et MRC du Québec en réclamant du gouvernement provincial une augmentation rapide et significative des sommes accordées à la sécurité des piétons et des cyclistes, et ce, particulièrement aux abords des écoles.

Le conseil de la MRC de Drummond a accordé son appui par l’adoption d’une résolution, mercredi soir, dans la foulée du décès tragique de la petite Mariia Legenkivska, survenu à la suite d’une collision, le 13 décembre dernier, à Montréal.

Le maire de la Municipalité de Notre-Dame-du-Bon-Conseil Village, Sylvain Jutras, qui est également membre du comité de sécurité publique de la MRC de Drummond, rappelle que la mise en place de mesures structurantes favorisant la sécurité des usagers de la route fait partie des priorités municipales.

«Les enfants piétons ou cyclistes sont plus vulnérables, alors que ces modes de transport leur permettent de se déplacer de manière autonome vers l’école ou le parc. C’est important que Québec revoie son processus d’accompagnement et de gestion des demandes municipales à ce sujet», a-t-il insisté.

«Il y a bien des petites municipalités qui sont traversées par une route du ministère des Transports. Ces municipalités n’ont pas beaucoup de pouvoir pour l’aménagement. Elles font beaucoup de demandes et on leur oppose la fluidité des transports à la sécurité des piétons. Ce mouvement est une belle façon de sensibiliser le MTQ à cette réalité, car il y a beaucoup de routes à numéros qui sont problématiques», a ajouté Stéphanie Lacoste, préfète de la MRC et mairesse de Drummondville.

Du même souffle, la MRC de Drummond invite le gouvernement à mettre en œuvre sa stratégie de prévention en sécurité routière, l’objectif de vision zéro accident inclus dans la Politique de mobilité durable n’ayant toujours pas été déployée, et ce, depuis 2018.

«La promotion des déplacements actifs entre la maison et l’école auprès des jeunes devrait être privilégiée. Ces déplacements sont bénéfiques : ils permettent l’interaction, la socialisation, l’autonomie et la santé physique, d’autant plus que le transport actif ne produit aucune émission polluante. Des mesures de sécurisations prouvées et efficaces autour des écoles, ça existe», a renchéri M. Jutras.

«Nous en avons parlé à L’UMQ. C’est une préoccupation qui est de plus en plus grandissante. On n’a pas de financement pour arriver à atteindre nos objectifs parce que ce sont des aménagements de rues qui ont un réel impact sur la circulation. On ne sent pas la volonté. On entend souvent parler de fluidité du transport, mais on ne peut pas opposer cela à la sécurité», a dénoncé Mme Lacoste. (LPS)

Partager cet article