Les centres d’appels d’urgence 9-1-1 seront modernisés

Les centres d’appels d’urgence 9-1-1 seront modernisés
(Photo : Deposit)

NATIONAL. Le ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l’Estrie, François Bonnardel, annonce un financement de 45,5 M$ sur trois ans pour les centres d’urgence 9-1-1 et les centres secondaires d’appels d’urgence, afin de les soutenir dans la modernisation du réseau en vue du passage au 9-1-1 de prochaine génération (9-1-1 PG).

La modernisation du réseau permettra le traitement de nouvelles formes de communication par les centres d’appels d’urgence, soit les textos, les images, les vidéos ainsi que d’autres types de données, comme des informations biomédicales. Ce sont 27 centres d’urgence 9-1-1 et 9 et centres secondaires d’appels d’urgence qui recevront des aides financières à cette fin, par l’entremise de l’Agence municipale de financement et de développement des centres d’urgence 9-1-1 du Québec.

Offrir un environnement sécuritaire est une priorité du gouvernement du Québec. Alors que les outils technologiques évoluent d’année en année, il est impératif d’être à jour et de moderniser les services en place.

«La transition vers le 9-1-1 de prochaine génération fait partie des priorités de mon ministère. Cet investissement illustre la volonté de notre gouvernement de veiller à ce que les citoyens aient accès à des services de qualité pour leur protection et leur sécurité. On souhaite que les centres d’appels d’urgence puissent répondre de façon optimale à tous les Québécois et Québécoises, quel que soit le moyen de communication utilisé. Le sentiment de sécurité, ça n’a pas de prix, qu’on parle de citoyens en situation dangereuse ou de témoins d’un accident», indique le ministre Bonnardel.

Soulignons que les travaux de modernisation concernent, entre autres, les technologies utilisées, la sécurité des données, la continuité des opérations et la localisation précise des appelants. Au total, les centres qui recevront une aide financière représentent plus de 650 postes de travail affectés à la prise d’appels 9-1-1 et à leur répartition entre les différents intervenants d’urgence appropriés, soit les policiers, les pompiers et les ambulanciers. (LT)

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