SANTÉ. Les infirmières demeurent sans réponse quant aux éventuelles fermetures et fusions de services à Drummondville. Le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec n’a pas encore informé le syndicat des professionnelles en soins (FIQ) de ses décisions alors que l’échéance était initialement le 6 mars.
«Malheureusement, nous n’avons eu aucune nouvelle de l’employeur à ce propos. On reste dans l’attente et en sursis. C’est comme un long supplice. En attendant, les gens sont sur le qui-vive et font du sang de cochon. Certains cherchent de nouveaux emplois et s’entraident entre eux», fait savoir Maryse Martel, vice-présidente du syndicat, section Drummondville.
Les gestionnaires du CIUSSS avaient l’intention d’aviser le syndicat le 6 mars pour présenter les scénarios de fusions et fermetures de services retenus. Ces actions ont pour but de récupérer «minimalement» 310 quarts de travail mensuellement à Drummondville, selon ce qui était écrit dans un document interne qui avait fuité.
«Il s’agit d’un document de travail, donc ce n’est pas valide, c’est-à-dire que les informations qui s’y trouvent sont sujettes à changement. Les scénarios se travaillent toujours et lorsque la réflexion sera terminée, le syndicat en sera informé», précise Guillaume Cliche, agent d’information au CIUSSS MCQ.
