SANTÉ. Alors que les nouveaux quarts de travail commenceront demain pour les infirmières, le Tribunal administratif du travail (TAT) a donné raison au CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec en déclarant les moyens de pression utilisés par les membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) illégaux.
Dans une décision rendue aujourd’hui, le TAT ordonne à la FIQ de cesser d’encourager ses membres à démissionner massivement, déclarant cette action illégale et pouvant porter préjudice à la population. De plus, il ordonne à tous les employés de fournir leur prestation de travail.
Autre moyen de pression jugé illégal : celui de refuser d’inscrire certaines données informatiques dans les systèmes. Le TAT a jugé que cette action contrevenait au Code du travail.
Les membres de la FIQ étaient effectivement invités à démissionner en bloc, en réaction à une nouvelle mesure de réaménagement forcé des horaires de travail. Ils se verront progressivement imposer une fin de semaine de travail sur trois, en plus de voir certains secteurs fusionnés.