Des classes semi-flexibles dans les écoles primaires du territoire

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Par Emmanuelle LeBlond
Des classes semi-flexibles dans les écoles primaires du territoire
Le Centre de services scolaire des Chênes. (Photo : Ghyslain Bergeron)

ÉDUCATION. Le service des ressources matérielles du Centre de services scolaire des Chênes (CSSDC) a mis en place un projet pilote afin de permettre aux écoles primaires d’expérimenter le modèle de classe semi-flexible, en collaboration avec les ergothérapeutes.

«On reconnaît que les élèves ont besoin de bouger. Avec la classe semi-flexible, on veut leur offrir la possibilité de bénéficier de différentes positions de travail ou différents mobiliers dynamiques. On voulait aussi soutenir les enseignantes dans leur réflexion concernant le choix des items», indique Cathy Lemire, ergothérapeute au CSSDC.

L’environnement d’une classe semi-flexible permet à l’élève de prendre des positions alternatives de travail (assis, debout, ou au sol), tout en ayant une flexibilité au niveau du mouvement, explique-t-elle. Des bienfaits ont été observés chez l’enfant comme l’amélioration de leur attention et de la disponibilité à la tâche, le soutien de leur développement de l’autorégulation et d’autodétermination, la stimulation de leur motivation et la réduction de l’inactivité.

Le service des ressources matérielles a transmis aux écoles primaires la liste de mobiliers semi-flexibles. Ces dernières étaient invitées à faire une sélection. Plusieurs options étaient à leur disposition. Dans les types d’assises, il y avait entre autres le tabouret oscillant, la chaise berçante ou le ballon. Différentes surfaces de travail étaient également proposées. Dans le cadre du projet pilote, une classe peut être remeublée par établissement scolaire.

«Les écoles avaient jusqu’au début février pour nous soumettre leurs besoins, soutient le directeur du service des ressources matérielles au CSSDC, Simon Lavoie. Notre objectif est de livrer le mobilier à l’été. Les délais de commandes sont assez longs.»

Un montant de 70 000 $ a été consacré au projet pilote.

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