Québec recommande une dose de rappel à ceux qui n’ont jamais eu la COVID-19

Québec recommande une dose de rappel à ceux qui n’ont jamais eu la COVID-19
(Photo : Archives, Ghyslain Bergeron)

NATIONAL. Le gouvernement du Québec change son approche pour la vaccination entourant la COVID-19.

En conférence de presse ce jeudi, le directeur national de la santé publique, Luc Boileau, a précisé les nouvelles recommandations concernant la vaccination contre la COVID-19 et l’administration de la dose de rappel.

Pour les prochains mois (hiver et printemps 2023), une dose de rappel additionnelle sera recommandée pour :

  • les personnes vulnérables n’ayant jamais eu la COVID-19;
  • les personnes immunodéprimées ou dialysées, qu’elles aient contracté la COVID-19 ou non.

La dose de rappel pourra être administrée six mois après la dernière dose reçue.

Pour les personnes vaccinées et en bonne santé, la dose de rappel additionnelle n’est pas nécessaire. Ces nouvelles orientations font suite à la publication d’un avis du Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ).

Notons que la dose de rappel pourra tout de même être administrée à toute personne qui souhaite la recevoir au cours des prochains mois et que les différentes cliniques de vaccination poursuivront leur travail. Le nombre de doses de vaccin contre la COVID-19 recommandé varie selon l’âge, l’antécédent de maladie et l’état de santé de la personne.

Quelques informations

  • On estime que plus des trois quarts des personnes de moins de 60 ans ont été infectées par la COVID-19 au cours des trois dernières années, en particulier l’année dernière. Pour les  personnes de plus de 60 ans, on parle d’environ la moitié.
  • Il a été démontré que les personnes qui bénéficient d’une immunité hybride, soit à la suite d’un premier épisode de COVID-19 et de l’administration d’au moins deux doses de vaccin, ont une forte protection contre les hospitalisations à la suite d’une infection.
  • Le plus grand gain en matière de prévention des hospitalisations et des décès sera obtenu en assurant la vaccination des personnes vulnérables qui n’ont toujours pas été infectées, car celles-ci présentent un plus haut risque de complications.
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