ARTS MARTIAUX MIXTES. Jordan Balmir n’est pas du genre à abandonner facilement.
Le combattant originaire de Drummondville vient de signer une entente avec l’organisation Samouraï MMA. Ses débuts professionnels tant attendus en arts martiaux mixtes devraient avoir lieu le 11 mars, lors d’un gala qui se tiendra au Colisée de Laval.
Si tout se déroule comme prévu, ce contrat stipule que Jordan Balmir disputera trois combats d’ici le mois de septembre.
«Je suis de retour en arts martiaux parce que j’aime ça et que je veux compétitionner avec l’élite, a affirmé celui qui s’entraîne quotidiennement avec les frères Louis Jourdain et Charles Jourdain au gymnase de Fabio Holanda, à Montréal. Ça fait deux ans que je suis en préparation pour me battre dans ce sport. Dans les dernières semaines, mon agent m’a proposé trois ou quatre noms. Je ne refuse aucun adversaire. Je suis prêt à me battre contre n’importe qui.»
Le 11 mars, Jordan Balmir (0-0) devrait affronter Dany Mallette (2-0). Âgé de 31 ans, ce combattant originaire de Québec est un spécialiste de kickboxing.
«C’est un gars qui va vouloir rester plus debout. Tant mieux! Je suis là pour donner un bon show. Ça va donner lieu à de bons échanges», a lancé Jordan Balmir.
Une victoire en Thaïlande
Au cours des deux dernières années, Jordan Balmir a vu ses débuts professionnels être retardés pour diverses raisons. Deux combats face à l’Ontarien Xavier Nash ont d’ailleurs été annulés.
Lors d’un récent voyage en Thaïlande, l’athlète de 29 ans a néanmoins eu l’opportunité d’être actif chez les amateurs. Celui qui a compilé une fiche de 11 victoires et deux défaites en boxe professionnelle a gagné son combat par K-O dès le deuxième round.
«J’étais en vacances chez des amis pendant un mois, a-t-il raconté. Chaque jour, je m’entraînais en muay-thaï. J’ai demandé à avoir un combat et on me l’a accordé. J’étais supposé affronter un gars moins expérimenté, mais ce jour-là , les ferries étaient fermés. Ils m’ont trouvé un remplaçant. Ce n’est qu’une fois dans le ring que j’ai appris que mon adversaire avait 74 combats d’expérience! J’ai fait le saut. Je savais que je m’en allais à la guerre.»
«Là -bas, ce sont des combats de cinq rounds, mais les deux premiers ne sont pas jugés, a poursuivi Jordan Balmir. Normalement, les Thaïlandais commencent bien tranquillement. Ils se réchauffent avant d’ouvrir la machine au troisième round. Moi, j’ai commencé le combat en étant très offensif. Il n’avait pas l’habitude. En coupant la distance, il y a eu énormément d’ouvertures.»
Sortant grandi de cette expérience unique, Jordan Balmir a particulièrement apprécié le fait de disputer ce combat avec les pieds nus. «C’est différent, mais je me sens mieux. Je me sens plus libre, comme à mes débuts chez les amateurs», a relaté «Django», qui est toujours à la recherche de partenaires financiers afin de pratiquer son sport à temps plein.