Le français encore stable dans Drummond

Le français encore stable dans Drummond
Vue aérienne de la Ville de Drummondville. (Photo : Archives Ghyslain Bergeron)

LANGUES. L’usage du français dans les milieux de travail est demeuré stable dans Drummond selon l’Office québécois de la langue française (OQLF).

L’OQLF a examiné les premières données sur la langue du travail publiées par Statistiques Canada à la suite du recensement de 2021. Ainsi, dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Drummondville, 96,8 % des gens utilisent le plus souvent le français au travail. À la suite du recensement de 2016, cette proportion était aussi de 96,8 %, tandis qu’à la suite de celui de 2011, elle se situait à 96,6 %.

L’anglais a effectué une petite progression de 0,3 % entre les deux derniers recensements pour se retrouver aujourd’hui à 1,7 % comme langue la plus souvent utilisée au travail. La proportion des gens qui utilisent le plus souvent le français et l’anglais a, quant à elle, atteint maintenant les 1,1 %, une diminution de 0,7 % par rapport au recensement précédent.

Dans la RMR de Drummondville, 88,1 % de la population utilisaient exclusivement le français au travail en 2021 comparativement à 63,8 % dans l’ensemble du Québec. De plus, les proportions de gens qui utilisaient exclusivement l’anglais dans la RMR de Drummondville et dans l’ensemble du Québec étaient respectivement de 0,6 % et de 7,1 %.

Dans la province

La baisse de la proportion de Québécois utilisant le plus souvent le français au travail peut être mise en parallèle avec la diminution de la part de la main‑d’œuvre déclarant connaître le français (c’est-à-dire déclarant être en mesure de soutenir une conversation dans cette langue). Cette proportion est passée de 96,1 % en 2016 à 95,2 % en 2021. Durant la même période, le taux de connaissance de l’anglais a, au contraire, augmenté au sein de la main-d’œuvre québécoise, passant de 60,3 % à 62,9 %.

La proportion de la main-d’œuvre utilisant le plus souvent le français n’est pas la même dans tous les secteurs d’activité économique. Les grands secteurs où cette proportion était le plus faible (soit inférieure à 70 %) étaient les quatre suivants en 2021 : gestion de sociétés et d’entreprises, industrie de l’information et industrie culturelle, services professionnels, scientifiques et techniques ainsi que commerce de gros. Ces secteurs où l’utilisation du français était moindre étaient les mêmes en 2016, mais on constate qu’en 2021 la proportion de personnes y utilisant principalement le français a diminué.

En vertu de la Charte de la langue française, l’Office québécois de la langue française a le mandat de surveiller l’évolution de la situation linguistique au Québec et d’en faire rapport tous les cinq ans au ministre de la Langue française. L’Office a également pour mission d’assurer le respect de la Charte et de veiller à ce que le français soit la langue normale et habituelle du travail, des communications, du commerce, des affaires et, de concert avec le ministère de la Langue française, de l’Administration. (LPS)

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