Un brin d’exotisme chez Axart

Photo de Emmanuelle LeBlond
Par Emmanuelle LeBlond
Un brin d’exotisme chez Axart
Julie Morel présente l’exposition Exotica au centre de diffusion et de développement artistique Axart. (Photo : Emmanuelle LeBlond)

CULTURE. Toucan, caméléon, perroquet, tortue, pieuvre : des animaux exotiques de toutes sortes ont débarqué au centre de diffusion et de développement artistique Axart.

Été 2021. Alors que la pandémie battait son plein, l’artiste peintre Julie Morel ressentait le besoin de répandre de la joie autour d’elle. Empoignant ses pinceaux, elle s’est lancée avec passion dans la création d’une panoplie de tableaux. «Les gens étaient déprimés et j’avais envie de leur décrocher un sourire. Avec mes œuvres, je voulais mettre de la couleur dans ma vie, mais surtout celle des autres», explique-t-elle.

À travers cette expérience, Julie Morel avait envie de sortir de sa zone de confort. Celle qui est habituée de peindre des animaux sauvages a plutôt opté pour des espèces provenant des pays tropicaux. Un nouveau monde s’est ouvert à elle. «Pendant mes recherches, j’ai découvert que les animaux exotiques ne se limitaient pas qu’à des oiseaux et des grenouilles. Il y a aussi tous ceux qui habitent dans l’océan.»

L’artiste peintre a utilisé des couleurs éclatantes. (Photo: Emmanuelle LeBlond)

Un sentiment de liberté habitait l’artiste. Julie Morel eu un plaisir fou à reproduire les animaux en utilisant différents formats. Elle a accordé une attention particulière aux titres des toiles, tantôt cocasses, tantôt poétiques. Pas moins de 34 tableaux sont issus de cette série, ce qui représente une production d’envergure pour l’artiste.

L’exposition Exotica est présentée chez Axart jusqu’au 31 décembre.

Pour les intéressés, la septième édition du Marché de Noël suit son cours. Huit artistes de la région sont en vedette, soit Geneviève Allaire (Gail), Louise Jacques, André Lapointe, Josée Lajoie, Evelyn Losier, Lucie Massé, Sylvie Savoie et Estelle St-Pierre. Les médiums privilégiés et les démarches diffèrent d’un artiste à l’autre. Le public aura ainsi accès à une variété d’œuvres à offrir en cadeaux : vitraux, tableaux, poteries, objets aux techniques mixtes.

En parallèle, Julie Morel s’est déjà remise au travail. Elle planche sur un autre projet qui verra le jour à la Grange rouge, située à Saint-Denis-de-Brompton, à l’automne prochain. «Cette nouvelle série porte sur les animaux totems dans la tradition autochtone», précise-t-elle.

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