Des livres pour tous les goûts

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Par Cynthia Martel
Des livres pour tous les goûts
(Photo : Deposit)

MAGAZINE. Avec le soleil qui se pointe de moins en moins le bout du nez et la fraîcheur de novembre, s’offrir de bons livres est une excellente façon de passer à travers ce mois plutôt maussade et avoir de bons moments de cocooning. L’Express magazine présente à ses lecteurs quelques livres qui ont récemment été publiés par des auteurs de la région.

Le violon des damnés – Caroline Doyon

D’aussi loin qu’elle se souvient, Caroline Doyon a toujours eu en tête d’écrire un roman d’horreur. Il y a 13 ans, la Drummondvilloise a commencé à jeter des idées sur papier. Tranquillement, une histoire s’écrivait à travers sa routine familiale et son boulot.

«J’ai fait beaucoup de réécriture, notamment pour adapter le roman aux années actuelles, comme les références des médias sociaux. Aussi, j’ai réussi à donner plus de profondeur à mes personnages. Ç’a été toute une aventure!», partage-t-elle.

En octobre dernier, son rêve s’est enfin matérialisé lors du lancement du roman Le violon des damnés, un livre pour


(Photo Cassandre Baillargeon)

public averti!

«Ça fait référence aux démons et il y a beaucoup de sorcellerie, de sang et de sexe.»

Ce roman se déroule dans deux époques complètement différentes : aujourd’hui, avec l’histoire de Diana Larose qui n’a pas de chance dans ses relations amoureuses. Un jour, une amie l’entraîne dans un blind date avec un homme dans un bar mystérieux, où tous les vices sont permis. Mais pour y entrer, elle devra accomplir une épreuve étrange l’obligeant à faire face à ses démons et pire encore.

Et il y a l’histoire de Malek, un sorcier, dans les années 1700. Lors d’une randonnée en forêt, celui-ci fait la rencontre d’une femme possédée qui changera sa vie.

«Au fil de l’histoire, on comprend quel est le lien entre ces deux personnages», indique Mme Doyon, sans trop en révéler.

«Parfois, nos destins se croisent et s’entremêlent. Un pressentiment ou une impression de déjà-vu nous envahit. C’est en fait une bribe de notre passé lointain et oublié, une chose tapie dans le noir, incontrôlable et terrible qui nous a choisis à l’avance. Nous pouvons seulement espérer qu’elle nous oubliera l’instant d’une minute ou d’un siècle», révèle la quatrième de couverture.

Parallèlement, l’auteure a peint 12 toiles représentant le roman.

Le livre et quelques oeuvres sont disponibles à L’œil graphique.

Une pluie de livres pour Geneviève Guilbault

Publiant une douzaine de romans par année, Geneviève Guilbault a de quoi rassasier les lecteurs, du plus petit au plus grand. Cet automne, la prolifique auteure drummondvilloise propose six nouveautés, à savoir Les stars de Toktok, tome 1 et tome 2; Ti-Guy La Puck Junior, tome 2; Ti-Guy La Puck 2.0, tome 3; Ti-Guy La Puck, tome 11 et Billie Jazz, tome 12.

En plus de cette myriade de nouveautés littéraires, Geneviève Guilbault se fait plaisir (et aussi pour le bonheur de ses lecteurs) en lançant une édition spéciale du tout premier tome du populaire roman Ti-Guy La Puck.

«Cette année, c’est le cinquième anniversaire de la série de ce roman qui a été vendu à 300 000 copies au Québec, c’est grandiose! Pour l’occasion, nous avons imprimé une édition spéciale du premier tome, incluant des jeux inédits et un extrait de la série Ti-Guy La Puck 2.0», affirme avec fierté l’auteure.

Celui-ci indique qu’il s’agit d’une série s’adressant autant aux garçons qu’aux filles.

«Toutes mes séries fonctionnent à merveille, mais c’est sans contredit la série Ti-Guy La Puck qui fait le plus lire les jeunes.»

Le droit à l’image – Jean Lauzon

Le photographe drummondvillois Jean Lauzon a récemment ajouté une autre publication à sa liste, en supervisant la

réalisation d’un ouvrage regroupant des images de 14 photographes et portant sur la photographie de rue au Québec.

Vingt-cinq ans après le jugement de la Cour Suprême du Canada qui limitait considérablement le travail des photographes de rue, un groupe de photographes a décidé de publier un album regroupant 85 photographies prises dans des espaces publics. On y retrouve des images captées dans toutes les principales régions du Québec, la photographie de rue ne se limitant pas à Montréal.

Dans son texte de présentation, Jean Lauzon suggère que le jugement de 1998 a oublié de préciser ce que les juges entendaient par la notion d’image, celle-ci n’y étant définie d’aucune manière. On propose donc une clarification du concept. À terme, on souhaite que ce jugement puisse être modifié dans ses principales conclusions et ainsi donner un peu plus de liberté au travail des photographes dans les espaces publics.

L’ouvrage de 120 pages est disponible sur commande aux Éditions Cayenne – https://www.facebook.com/EditionsCayenne/

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