HOCKEY. Les joueurs des Voltigeurs n’ont pas résisté bien longtemps devant la machine bien huilée des Remparts de Québec, dimanche, devant une foule de 7000 spectateurs réunie au centre Vidéotron.
Battus au compte de 7-1, les Drummondvillois (7-7-0-0) ont vu leur séquence victorieuse s’arrêter à trois parties. De leur côté, les Remparts (12-1-0-1) ont signé un septième gain successif, chacun de ces triomphes ayant été obtenu par la marge d’au moins quatre buts. La troupe de Patrick Roy est par ailleurs toujours invaincue en sept sorties à domicile cette saison.
Les protégés de Steve Hartley avaient pourtant entamé le match avec aplomb, Jérémy Lapointe ouvrant le pointage en avantage numérique dès la quatrième minute de jeu. Les Remparts ont toutefois répondu avec trois buts sans réplique avant la fin de l’engagement. Les Rouges ne s’en sont jamais remis.
«On a connu un bon départ, mais le match a basculé quand ils ont marqué leur troisième but en avantage numérique, a lancé Steve Hartley. Jusque-là, on jouait une bonne période de route, mais c’est là que le vent a tourné. Par la suite, on a commis des erreurs et ils ont capitalisé dessus pour mettre le match hors de portée. C’est une équipe qui a beaucoup de vitesse et on n’a pas réussi à les ralentir en zone neutre.»
Le pilote des Voltigeurs s’est questionné sur le bien-fondé de la pénalité mineure imposée à Marc-Olivier Beaudry pour avoir administré une mise en échec à la tête d’Andrew Gweon. Les Remparts en ont profité pour porter la marque à 3-1 en fin de première période.
«Pour moi, ce n’était pas une punition. C’est leur joueur qui est rentré dans Beaudry en tentant de l’éviter. La foule a réagi, mais c’était tiré par les cheveux. Les Remparts ont une bonne équipe. Ils n’ont pas besoin d’aide.»
Steve Hartley aurait néanmoins aimé voir son équipe réagir avec plus de caractère à la suite de cet incident. «Ce sont des choses qui arrivent. Quand on fait face à de l’adversité, c’est là qu’on se doit, en tant que groupe, de trouver une solution. C’est notre rôle, tant les coachs que les joueurs, de trouver une étincelle pour faire tourner le vent.»
C’est dans cette optique que le pilote des Voltigeurs a remplacé Kevyn Brassard par Jacob Goobie après le cinquième but des Remparts en deuxième période. «Sans la performance de nos gardiens, on aurait donné quelques buts de plus. Ils ont fait quelques gros arrêts qui nous ont donné une chance de respirer», a souligné Steve Hartley.
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— Remparts de Québec (@quebec_remparts) October 30, 2022
Parmi les rares points positifs dans ce match, l’unité de désavantage numérique des Voltigeurs n’a accordé qu’un but en six tentatives devant le jeu de puissance des Remparts.
«Dernièrement, on joue mieux en désavantage numérique. On applique plus de pression sur nos adversaires. On fait un meilleur travail dans cet aspect-là de notre jeu, mais on ne peut pas donner six avantages numériques à une équipe comme les Remparts. Tôt ou tard, on va en payer le prix. Ce soir, les pénalités ont tué notre rythme qu’on avait établi à cinq contre cinq», a fait observer Steve Hartley.
Victime de cinq buts sur 19 tirs, Kevyn Brassard a subi sa première défaite à sa quatrième sortie dans son nouvel uniforme. En relève, Jacob Goobie a repoussé 25 des 27 rondelles dirigées vers lui. Les Voltigeurs ont décoché 28 lancers vers le filet de William Rousseau.
Dans le camp des Remparts, le capitaine Théo Rochette a récolté deux buts et une passe. Pier-Olivier Roy (un but et trois passes) et Zachary Bolduc (quatre passes) ont aussi sonné la charge en offensive. Zachary Marquis-Laflamme (en supériorité numérique), Davis Cooper (en désavantage numérique), Édouard Carrier et Nathan Gaucher ont également touché la cible.
Les Voltigeurs feront face à un autre défi de taille, vendredi soir, alors qu’ils rendront visite au Phoenix de Sherbrooke (12-1-1-0). L’équipe de l’entraîneur-chef Stéphane Julien partage le sommet du classement général avec les Remparts.
