Campagne de visibilité de la CSQ

Campagne de visibilité de la CSQ
Quelques membres devant le bureau d'André Lamontagne. (Photo : Ghyslain Bergeron)

NÉGOCIATION. Des membres de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) ont mené ce matin une opération de visibilité dans différentes régions du Québec, dans le cadre de l’ouverture prochaine des négociations du secteur public.

Certains d’entre eux ont brandi des pancartes devant le bureau de circonscription du député de Johnson, André Lamontagne.

Près de deux semaines après les élections, la CSQ tient à rappeler aux élus que le personnel des réseaux de l’éducation, de la santé et du collégial, partout au Québec, sera en négociation au cours des prochains mois et que, partout à travers le Québec, la CSQ sera là pour les représenter.

Pour la Centrale, il faut ramener au cœur de cette négociation le rôle essentiel du personnel pour assurer les soins, la sécurité et le développement de notre société. Avoir des réseaux plus humains, ça doit aussi se traduire par la mise en place de meilleures conditions d’exercice et l’amélioration des conditions de travail. En plein contexte inflationniste et de pénurie de main-d’œuvre, l’attraction et la rétention du personnel passent nécessairement par la négociation collective.

Rappelons également que la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) forment ensemble un front commun afin de négocier d’une même voix avec le gouvernement. Les conventions collectives du secteur public viendront à échéance dans moins d’un an, soit le 31 mars 2023.

(Photo Ghyslain Bergeron)

«Le message que nous envoyons aujourd’hui aux élus à travers le Québec, c’est que, pour nous, il est évident que cette négociation doit se dérouler autrement. Il n’y a aucune raison de revivre les psychodrames des négociations antérieures qui s’étirent pendant deux ans. Le dialogue social, c’est bien concret pour nous et ça doit aussi se traduire aux tables de négociation pour trouver des solutions afin d’attirer et de retenir le personnel dans nos réseaux pour pallier la rareté et la pénurie de main-d’œuvre et offrir les meilleurs services possibles aux Québécoises et aux Québécois», insiste Éric Gingras, président de la CSQ.

Il ajoute : «À l’école, à l’hôpital, dans les soins à domicile, au cégep, on est là pour vous. Pour offrir des services à la population du Québec, pour prendre soin des enfants, des jeunes, des malades, des aînés, etc., on est là! Pour préparer l’avenir du Québec, on est là! Pour porter la voix de nos membres, leurs besoins, leurs demandes, à la CSQ, on est là! Et plus que jamais, en éducation, en santé comme au collégial, il est temps de prendre soin de notre monde et de ramener le personnel au cœur de cette négociation.» (CGM)

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