Vers une mutualisation des ressources pour les MRC?

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Par Cassandre Baillargeon
Vers une mutualisation des ressources pour les MRC?
La MRC d'Arthabaska est l'investigatrice du projet qui alliera les cinq MRC du Centre-du-Québec, dont la MRC Drummond. (Photo : Archives)

DRUMMOND. Afin de pallier la pénurie de main-d’œuvre, la MRC de Drummond, en compagnie des quatre autres MRC du Centre-du-Québec, se lancent dans l’analyse d’un projet qui leur permettrait de se partager certaines ressources. 

Les MRC d’Arthabaska, de Bécancour, de l’Érable, de Nicolet-Yamaska et de Drummond en sont à la première étape de leur projet, soit l’étude de leur idée de mutualisation des ressources.

Selon la directrice générale de la MRC, Christine Labelle, il s’agirait d’une piste de solution majeure pour leurs institutions.

«Les MRC ont un professionnel par domaine et dès qu’une personne part, on se retrouve dans l’impossibilité de poursuivre les projets. On voudrait donc travailler ensemble pour se protéger en ayant des équipes volantes», explique Mme Labelle.

C’est en discutant de leur problème respectif que les MRC ont pensé à cette initiative. «On s’est dit que ce serait peut-être intéressant d’avoir une étude sur la pertinence à ce qu’on embauche des gens en communion comme des techniciens forestiers, des coordonnateurs en cours d’eau, des gens en agriculture et plus encore», mentionne la directrice générale.

Le volet quatre du Fond région et ruralité (FRR) qui permet aux municipalités régionales de comté et aux entités municipales de bâtir des initiatives entre elles, a ouvert la porte aux premières étapes du projet.

Les MRC ont transmis une demande au ministère des Affaires municipales pour obtenir l’octroi d’une subvention afin de réaliser l’étude. Mme Labelle précise que le coût approximatif serait de 20 000 $ et que le ministère pourrait en subventionner 50 %.

«On n’aura pas de solutions miracles, c’est une étude, mais ça va nous permettre au moins de nous appuyer sur quelque chose pour présenter le projet à nos élus», indique avec enthousiasme Christine Labelle.

De son côté, la préfète suppléante de la MRC, Line Fréchette, note que ce sera une nécessité à l’avenir. «On n’aura pas le choix d’aller là avec la pénurie», conclut-elle.

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