Les enseignants du cégep se portent à la défense de la langue française

Les enseignants du cégep se portent à la défense de la langue française
À Drummondville, le Cégep de Drummondville et le Centre de services scolaire des Chênes offrent des cours de francisation. (Photo : archives)

ÉDUCATION. Les membres du Syndicat des enseignantes et des enseignants du cégep de Drummondville (SEECD, affilié à la CSQ) ont adopté, lors de leur première assemblée générale de l’année scolaire, une proposition en faveur de l’application de la loi 101 au collégial. Il s’agit du 41e syndicat du collégial à soutenir une telle mesure.

Premièrement, l’anglicisation du réseau collégial causé par une surabondance de places en anglais relativement au poids démographique de la population anglophone et, deuxièmement, le fait que la majorité des places dans les cégeps anglophones sont souvent, désormais, occupées par des francophones et des allophones ce qui contribue, inéluctablement, à un recul du français au Québec sont des constats qui ont mené à l’adoption de cette proposition.

«Le but de la proposition est d’amener les centrales syndicales et, ultimement, le gouvernement québécois à considérer l’impact positif qu’aurait l’application de la loi 101 au collégial en ce qui a trait à la préservation et la promotion de la langue française dont la fragilité est certaine comme le confirment les dernières données de Statistiques Canada», précise les représentants du SEECD.

«L’objectif de l’application des clauses scolaires de la loi 101 au collégial serait d’éviter, justement, que les cégeps anglophones ne deviennent un lieu de transfert linguistique des francophones et des allophones vers l’anglais», poursuivent-ils.

Ils terminent : «Appliquer la loi 101 au collégial c’est se donner, collectivement, un outil efficace pour faire du français la langue commune au Québec.»

Partager cet article