Prendre le temps de dire merci (tribune libre)

Prendre le temps de dire merci (tribune libre)
(Photo : L'Express)

TRIBUNE LIBRE. En cette journée mondiale des enseignant(e)s, il est important de la souligner et de remercier ceux-ci (celles-ci). Nous avons tous et toutes un enseignant(e) qui a marqué notre vie. Que ce soit au primaire, au secondaire, à la formation professionnelle, au cégep ou à l’université.

Comme ancien élève universitaire, comme ancien membre du conseil d’administration du Centre de Services Scolaire des Chênes, ou bien comme enseignant suppléant depuis l’an dernier, je tenais à témoigner toute l’admiration que j’ai pour la vocation des enseignants(es). Encore plus, dans les circonstances plus difficiles de ces deux dernières années.

Les profs ont chacun leurs habitudes et leurs manières de faire et c’est ce qui est merveilleux. Certains connaissent tous les prénoms et les noms dès le premier jour, et les connaîtront toute leur carrière voir toute leur vie. Sinon, nous avons tous eu le fameux « je suis meilleur avec les faces » et que 15 ans plus tard, ils se rappellent très bien que tu étais assis troisième rangée, au fond.

Plusieurs rendent leur cours unique, que ce soit par la manière de te saluer ou de te donner le sourire après une journée plus grise et maussade.

Les professionnels de l’enseignement en milieu scolaire et parascolaire sont la pierre angulaire et le cœur du développement de notre société, de notre Drummondville.

Au quotidien, ils forment, inspirent, stimulent, parfois consolent, les jeunes. Ils contribuent sans contredit à la relève de demain.

Bref, merci. Merci de nous transmettre votre passion contagieuse de la vie. Merci à tous mes professeurs, actuel et du passé.

Un enfant, un professeur, un livre, un crayon peuvent changer le monde. – Malala Yousafzai

Un passage de L’écrivain d’Alexandre Poulin

Mais y avait monsieur Désilet
Un prof fin et disponible
Qui m’avait pris sous son aile
Et croyait en mon talent subtil –

Je lui devais mon succès
Et des excuses comme de raison
J’ai dit « monsieur Désilet
Vous venez chercher votre crayon »
Il m’a souri tristement
En disant « t’as toujours pas compris
Y est dans ta tête, ton grand talent
Le stylo venait d’chez Uniprix
Laisse-moi te regarder maintenant
Je suis si fier de toi
Y a pas un seul de tes romans
Que j’ai pas lu au moins trois fois  »

Christophe Milot, citoyen passionné par l’éducation.

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