Le verdissement à l’honneur au parc Woodyatt

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Par Cassandre Baillargeon
Le verdissement à l’honneur au parc Woodyatt
Capucine Berdah à droite, en compagnie de ses collègues de Vivre en ville, spécialistes en environnement. (Photo : Cassandre Baillargeon)

ENVIRONNEMENT. La campagne Réduire notre empreinte de l’organisme Vivre en ville était de passage au parc Woodyatt samedi en collaboration avec le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (CRECQ) et la Ville de Drummondville. Le verdissement était au centre de l’activité.

Entre 10h et 15h, plus d’une soixantaine de curieux ont eu l’occasion de répondre à un sondage de Vivre en ville. L’activité portait sur le choix d’une action individuelle et une collective qui pourraient permettre de réduire son empreinte énergétique parmi la banque de suggestions de l’organisme.

L’organisme Vivre en ville, le CRECQ et la Ville de Drummondville étaient présents sur place. (Photo: Cassandre Baillargeon)

Des experts spécialisés en mobilité, en électrification des transports et en densification étaient présents pour répondre aux possibles interrogations.

Selon la coordonnatrice aux communications de l’organisme, également responsable de la campagne, Capucine Berdah, l’achalandage drummondvillois était assez bon. «Il y a un peu plus de personnes qui nous ont visités aujourd’hui qu’à certaines places. On a vu une soixantaine de personnes en cinq heures. À Montréal, la semaine dernière, on a eu 75 personnes en sept heures», compare-t-elle.

L’objectif principal de cette campagne citoyenne est d’accompagner les gens vers des pistes de solutions énergétiques. «On fait de la sensibilisation, donc on ne cherche pas à faire des changements de comportement. S’il y en a, tant mieux. L’idée, c’est avant tout de démarrer une réflexion», indique la coordonnatrice aux communications.

L’organisme Vivre en ville a des bureaux à Québec, Montréal et Gatineau. (Photo: Cassandre Baillargeon)

Ajouter des critères de sélection lors son prochain déménagement pour être plus près des services pour éviter d’utiliser la voiture et se questionner sur la nécessité d’acheter un deuxième véhicule pour la famille font partie des exemples donnés par Mme Berdah sur les réflexions que l’organisme souhaite susciter.

«Moins on utilise d’énergie pour se déplacer, notamment avec la voiture, plus on va transitionner vers des sociétés qui utilisent moins d’énergie et on va lutter contre les changements climatiques», fait savoir Capucine Berdah. Elle ajoute que la réduction de l’empreinte énergétique passe «essentiellement par l’endroit où on habite et notre mode de déplacement».

Julien Bernard, agent en verdissement au CRECQ. (Photo: Cassandre Baillargeon)

Le CRECQ avait également un kiosque afin de remettre une plante à chaque participant aux activités de Vivre en Ville. Selon l’agent en verdissement du Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec, Julien Bernard, l’événement a offert une visibilité importante. «Les CRE gagnent à être connus. On est un organisme à but non lucratif avec nos propres projets. C’est le fun de parler avec la population, d’avoir un contact direct, de pouvoir parler avec eux des projets et de tâter le pouls», explique-t-il.

La Ville de Drummondville était aussi présente pour discuter de son projet pilote de pelouse alternative mis en place au cours de l’été.

Le Centre-du-Québec est la quatrième région visitée par Vivre en ville sur les dix qu’elle a au menu d’ici le printemps 2023.

Pour plus d’informations sur la campagne Réduire notre empreinte, il est possible de visiter le site web suivant : www.reduirenotreempreinte.com.

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