Le PQ investira en infrastructures régionales

Le PQ investira en infrastructures régionales
Emrick Couture-Picard, candidat péquiste dans Drummond-Bois-Francs. (Photo : gracieuseté)

ÉLECTIONS. Le porte-étendard du Parti québécois dans Drummond-Bois-Francs, Emrick Couture-Picard assure que son parti sera en mesure d’investir 1,1 milliard de dollars de plus par année dans les infrastructures régionales.

Pour se faire, un nouveau Plan des infrastructures régional (PIR) sera créé avec un budget total d’environ 11 milliards de dollars sur 10 ans. Celui-ci sera toujours relié au Plan québécois des infrastructures (PQI), mais géré par un nouveau ministère du Développement régional. Il constituera «une voie rapide pour la mise à l’agenda des projets d’infrastructures jugés prioritaires et urgents par les acteurs régionaux».

Ce ministère aura comme rôle d’harmoniser l’offre de services gouvernementaux sur le territoire, de cibler les besoins spécifiques, et surtout de travailler de concert avec les instances décisionnelles régionales. Le Parti québécois croit ainsi pouvoir rattraper l’important retard d’investissement en infrastructures régionales, un retard qu’il chiffre à environ 5 milliards de dollars pour les 10 dernières années.

«L’engagement que nous avons récemment annoncé concernant l’enclenchement de la construction d’un nouvel hôpital à Drummondville est l’exemple parfait de l’utilité de ce nouveau ministère et du nouveau Plan des infrastructures régional que nous vous proposons. Nos estimations actuelles prévoient un chantier de 800 M$ sur 10 à 15 ans, et les fonds proviendront directement du PIR. La voie rapide que nous vous proposons avec le PIR et le nouveau ministère du Développement régional nous permettra d’enclencher le chantier beaucoup plus rapidement que le fonctionnement de l’actuel PQI. Ce nouvel hôpital viendra prêter main-forte non seulement à l’hôpital Sainte-Croix, mais aussi aux centres hospitaliers des régions avoisinantes», explique Emrick Couture-Picard.

Ce dernier ajoute aussi que son parti souhaite aller chercher davantage de pouvoirs à Ottawa pour les redistribuer dans les régions du Québec.

«Le projet de souveraineté en est un de décentralisation et de régionalisation des pouvoirs. Il nous faut donc des structures et des niveaux de gouvernance déjà établis qui, de facto, nous rapprochent progressivement de l’accession à la souveraineté. Plus largement, ce nouveau ministère et son fonctionnement nous permettront d’analyser de manière transversale tous les enjeux liés au développement régional, par une méthode du bas vers le haut», explique-t-il.

Le candidat critique enfin l’annonce semblable qu’a effectuée le député caquiste sortant.

«Alors que la CAQ appuyait les mesures d’austérité libérale, qu’est-ce qu’ils ont fait pour améliorer la capacité hospitalière depuis leur arrivée au pouvoir? La réponse, c’est qu’au lieu de prendre leurs responsabilités, ils ont préféré décharger la responsabilité d’action vers la population et diminuer nos droits et libertés», a indiqué celui qui espère un premier ministre qui «rassemble et rallie».

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