Isabelle Duchesne a soif d’aventure

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Par Emmanuelle LeBlond
Isabelle Duchesne a soif d’aventure
Isabelle Duchesne est passionnée par le voyage. (Photo : Ghyslain Bergeron)

(Note de la rédaction) Huit élus municipaux de Drummondville ont entamé leur premier mandat en novembre dernier. L’Express va à la rencontre de ces nouveaux visages, de tous âges et de tous horizons, dans leur univers respectif. 

POLITIQUE. Isabelle Duchesne est une femme d’action qui mord dans la vie à pleines dents. Après avoir voyagé à travers le monde, elle a décidé de mettre de côté ses valises pour plonger dans une nouvelle aventure, celle de la politique municipale. 

La Drummondvilloise est passionnée par le voyage. Elle adore découvrir de nouvelles destinations, en s’imprégnant de la culture de l’endroit. Isabelle Duchesne a majoritairement visité des pays situés en Europe, comme l’Irlande, la France, l’Espagne, l’Autriche, la Grèce et la Hongrie.

«Je peux aller dans le même pays plusieurs fois, comme ce fut le cas en Italie, indique-t-elle, le sourire aux lèvres. J’aime ça vivre comme les gens de la place. Je vais dans un café le matin. Je prends le temps de m’asseoir et discuter avec les personnes. Je regarde l’environnement. Je m’intègre.»

La Drummondvilloise adore découvrir de nouvelles destinations. (Photo Ghyslain Bergeron)

Cette dernière a également foulé le continent africain en se rendant en Tanzanie, au Kenya et au Zansibar. En Amérique du Sud, Isabelle Duchesne a eu un coup de cœur pour la Polynésie française. «Les gens qui vivent là sont vraiment respectueux de l’environnement. Les touristes n’ont pas le droit de rien toucher dans la mer, ni de rien rapporter sur le bateau. Tous les villages ont des récupérateurs d’eau de pluie. Ils sont autosuffisants. C’est impressionnant.»

Avant l’arrivée de la crise sanitaire, Isabelle Duchesne voyageait de quatre à cinq fois par année. Pour ce faire, la Drummondvilloise a dû vaincre sa peur des avions.

Elle a décidé de prendre la situation en main, alors qu’elle était au début de la vingtaine. «Air Canada offrait une désensibilisation à l’avion, pendant une fin de semaine. À la fin de l’expérience, on faisait un voyage à Toronto aller-retour. Il y avait des psychologues qui nous aidaient dans le processus. Le déclic s’est fait comme ça. Ensuite, je pouvais faire ce que je voulais. Je n’étais plus limitée par ma peur», raconte-t-elle.

Maintenant, rien n’est à son épreuve. En 2019, elle a réalisé pour la première fois les Grands défis pour la vie Lemire Précision dans le but d’amasser des fonds pour la Fondation Sainte-Croix. Pour l’occasion, elle a gravi le Machu Picchu au Pérou. «C’est une expérience qui s’est faite en groupe. On était une quarantaine. On a fait le chemin de l’Inca. C’est l’un des treks les plus difficiles. Il y a eu entre autres une montée de deux jours. On s’encourageait. Ça a été un beau défi.»

Changement de cap

La pandémie a freiné les ardeurs d’Isabelle Duchesne. Puisqu’elle ne pouvait plus voyager, elle s’est tournée vers de nouveaux projets. Par exemple, elle a décidé de s’inscrire à l’Université du Québec à Trois-Rivières dans le but de décrocher un certificat en psychologie. «Ça faisait 30 ans que je n’avais pas été à l’école. C’était loin dans ma tête», souligne l’avocate de formation.

Mentionnons que cette dernière a réalisé ses études primaires, secondaires et collégiales à Drummondville. Elle a déménagé à Québec afin de compléter un baccalauréat en droit. Elle a obtenu son diplôme du Barreau, pour ensuite revenir dans son patelin.

Isabelle Duchesne a pratiqué en tant qu’avocate pendant 15 ans. Elle a enseigné au Collège Ellis et au Cégep de Drummondville.

Aujourd’hui, elle se consacre à la gestion d’immeubles locatifs à vocation commerciale et résidentielle.

Politique municipale

Isabelle Duchesne a baigné dans l’univers de la politique dès son entrée sur le marché du travail. «Quand j’étais jeune avocate, j’étais impliquée au provincial et au fédéral. Il faut se rappeler qu’il y a 30 ans, les bureaux d’avocat étaient impliqués dans les campagnes électorales. Ils choisissaient un parti et ils aidaient à distribuer les pamphlets, faire de la publicité et se promener avec le candidat. Je n’ai pas assez aimé ça pour faire le saut. Avec la politique municipale, c’est différent.»

Isabelle Duchesne, conseillère municipale du district 7. (Photo Ghyslain Bergeron)

Lorsque le conseiller du district 7, Alain Martel, a annoncé qu’il n’allait pas se présenter aux prochaines élections municipales, Isabelle Duchesne a sauté sur l’occasion. «J’ai vu ça comme un signe», soutient celle qui a finalement été élue le 7 novembre.

La Drummondvilloise prend ses responsabilités à cœur. Elle adore s’impliquer dans son district. Elle siège également à la Commission du développement du centre-ville et du projet Fortissimo. «Avant d’être conseillère municipale, j’y étais déjà en tant que membre de la population. Je suis contente de toujours y être, mais cette fois, en tant que vice-présidente.»

Isabelle Duchesne a quelques destinations de voyage dans sa mire, mais elle priorise son poste de conseillère municipale. «J’ai découvert la politique et j’adore ça. J’ai accepté un mandat de quatre ans et je vais le faire assurément», confirme-t-elle, avec conviction.

Trois priorités pour son district

  • Sensibiliser les propriétaires à rénover leurs immeubles pour rajeunir le secteur
  • Intégrer les citoyens dans la communauté pour améliorer leur bien-être
  • Prioriser la sécurité des gens qui habitent dans le quartier Saint-Joseph
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