Maison des aînés : l’intégration des résidents repoussée au printemps 2023

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Par Cynthia Martel
Maison des aînés : l’intégration des résidents repoussée au printemps 2023
Au moment d’écrire ces lignes, les cloisons intérieures de la vaste résidence sont en cours d’érection. (Photo : Ghyslain Bergeron)

SANTÉ. Les premiers résidents de la Maison des aînés et alternative devront faire preuve de patience alors que leur intégration ne se fera pas avant le printemps 2023, et ce, même si le bâtiment sera prêt d’ici quelques semaines.

Au moment d’écrire ces lignes, les cloisons intérieures de la vaste résidence construite sur la rue Heriot, à côté de l’école secondaire Jeanne-Mance, sont en cours d’érection. Des travaux électriques et mécaniques se réalisent de même que la maçonnerie.

L’échéancier est donc respecté, d’après Francis Martel, conseiller aux relations avec les médias à la Société québécoise des infrastructures. «La livraison du projet au CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec est toujours prévue à l’automne 2022. Le budget est aussi respecté (41 M$).»

Alors pourquoi plusieurs mois s’écouleront-ils entre la fin des travaux et l’intégration des résidents? Lors de l’annonce du projet en février 2021, l’ouverture était pourtant prévue cet automne. Maude Bourgeois, agente d’information au CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec, justifie que l’objectif est que la Maison des aînés soit la plus fonctionnelle possible avant l’arrivée des résidents.

«À la suite de la livraison par l’entrepreneur, il y a certaines étapes qui doivent être effectuées avant l’accueil des résidents, à savoir la correction de certaines déficiences de construction (le cas échéant), la préparation des lieux (équipement, mobilier, signalisation, etc.), la formation du personnel et l’organisation du travail pour accueillir les résidents», énumère-t-elle.

D’ailleurs, l’affichage de postes doit se faire très prochainement.

«On s’affaire à déterminer la structure requise pour les besoins en ressources humaines afin d’être en mesure de bien répondre à ce nouveau concept qu’est la Maison des aînés et alternative. Ça permettra notamment d’indiquer le nombre exact de titres d’emploi nécessaires, les nouvelles embauches requises, les ratios, etc.», précise Julie Michaud, agente d’information au CIUSSS-MCQ.

L’établissement prévoit miser sur la réorganisation à l’interne puis embaucher le cas échéant.

Après les embauches suivra la formation, évidemment.

La Maison des aînés et alternative offrira 72 places, soit 60 destinées aux personnes âgées en perte d’autonomie modérée qui seront accompagnées jusqu’à la perte d’autonomie majeure et 12 autres pour les adultes ayant des besoins spécifiques. Déjà, on sait que les 60 places seront comblées par les résidents actuellement hébergés au pavillon Marguerite-d’Youville, situé au sein de l’hôpital Sainte-Croix.

(Photo : Ghyslain Bergeron)

«À l’instar d’autres régions, le scénario d’ouverture prévoit le déménagement d’une de nos installations, soit le Centre d’hébergement Marguerite-D’Youville. Le bien-être de nos usagers étant au cœur de nos préoccupations, la vétusté de cette installation qui se trouve à l’intérieur du centre hospitalier, sans accès direct à une cour extérieure, figure parmi les éléments qui nous amènent à préconiser ce scénario. En procédant de la sorte, cela permet aussi de maintenir une stabilité de la composition de l’équipe du CHSLD de Marguerite D’Youville vers la Maison des aînés», fait savoir Mme Bourgeois.

Rappelons que le projet prévoit six unités climatisées regroupant chacune douze résidents partageant des caractéristiques et des intérêts similaires. Des chambres individuelles avec toilette privée et douche adaptée seront aménagées. De plus, des espaces communs, un espace dédié aux proches aidants le jour comme la nuit et des aménagements extérieurs sont notamment prévus. Les postes infirmiers seront également dissimulés.

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