Véronic DiCaire reprend là où elle a laissé

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Par Lise Tremblay
Véronic DiCaire reprend là où elle a laissé
Véronic DiCaire sera à la Maison des arts le 17 septembre prochain. (Photo : Gracieuseté)

SPECTACLE. Acclamée tant au Québec qu’en Europe, la chanteuse Véronic DiCaire marquera un arrêt le 17 septembre à la Maison des arts Desjardins où elle entend faire passer un bon moment au public et peut-être même ajouter à sa liste déjà très garnie d’imitations un clin d’oeil à l’artiste drummondvilloise Brigitte Boisjoli.

En entrevue avec L’Express le 31 août dernier, Véronic DiCaire s’est dite impatiente de reprendre la tournée qui s’était amorcée en 2019 et pour laquelle elle a mérité le Félix du spectacle de l’année l’année suivante.

«C’était très bizarre, car j’ai reçu ce prix durant la pandémie et je n’avais pas eu la chance de présenter le spectacle plusieurs fois. Quand on a recommencé la tournée après deux ans de pause, on a réalisé que c’était comme si c’était la veille. On a vite retrouvé nos repères. C’est comme le vélo. On ne perd pas ça», a-t-elle communiqué.

Pour ce spectacle, il était important pour cette artiste polyvalente d’en mettre plein la vue. Projections, danseurs, costumes; tout y est.

«Je ne voulais pas me contenter de refaire encore une fois Céline Dion et My heart will go on, a-t-elle exprimé. Je voulais vraiment changer et défier les contextes au maximum. Je voulais être généreuse tant dans le contenu que dans le contenant. On présente d’ailleurs un survol de chansons marquantes de presque toutes les générations. Ça demande beaucoup d’énergie, mais je voulais que tout le monde y trouve son compte.»

À ce propos, Véronic DiCaire ajoute qu’elle a eu un plaisir fou à choisir le contenu musical de son troisième spectacle. Elle se promène d’un répertoire à l’autre avec une agilité étonnante. «Je fais notamment un clin d’œil aux chansons de Jeunesse d’aujourd’hui. Quand je vois des gens qui ont connu cette époque chanter et taper des mains, j’ai toujours un énorme plaisir. C’est la même chose que lorsque je vois des jeunes être surpris de voir que je chante du Billy Eilish. Ce show-là, je l’aime du début à la fin», a lancé celle qui trimballera son équipe en Europe au début de l’hiver. Partout où elle s’arrête, elle fait salle comble.

«On ne s’habitue pas à ça. Je sais que je suis privilégiée de faire ce métier-là et j’apprécie le temps que les gens prennent pour acheter un billet, réserver une gardienne et venir me voir. C’est la raison pour laquelle je tiens à être si généreuse durant ce spectacle», a-t-elle partagé.

Durant la représentation à Drummondville, elle pourrait très bien faire un petit ajout aux différents tableaux de son spectacle en incorporant une imitation de Brigitte Boisjoli. «Il s’agit d’une belle et grande voix qu’on a au Québec. Elle n’est pas dans le show officiellement, mais j’ai envie de lui faire un petit coucou durant le spectacle vu qu’elle est de votre ville.»

Questionnée d’ailleurs sur la place qu’elle accorde aux régions dans le contexte où elle écume les plus grandes scènes d’un côté comme de l’autre de l’Atlantique, Véronic DiCaire a fait savoir qu’il est primordial pour elle d’offrir la même qualité de prestation partout où elle pose ses talons hauts.

«C’est important pour moi d’aller en région et d’amener tout mon équipement», a-t-elle indiqué. Au début de la tournée, au retour de la pandémie, il y a des producteurs qui m’ont suggéré de couper dans la scénographie, comme enlever des écrans ou des éclairages, pour économiser de l’argent. Pour moi, il était hors de question que je parte sans toute mon équipe et le matériel. Je ne me verrais pas présenter une version réduite de mon spectacle parce qu’on le présente en région.»

Mis à part la scène, l’artiste franco-ontarienne a de nombreux projets pour meubler son automne. En plus de participer à la prochaine saison de l’émission Chanteurs masqués, on pourra la voir au grand écran puisqu’elle fait partie de la distribution du film Niagara de Guillaume Lambert, qui sortira le 16 septembre prochain.

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