Une journée de 2,8 M $ pour la Fondation Sainte-Croix/Heriot

Une journée de 2,8 M $ pour la Fondation Sainte-Croix/Heriot
Robert Pelletier et Brian Illick dévoilant le montant amassé la journée du 17 août dernier. (Photo : Gracieuseté)

COMMUNAUTÉ. À l’occasion de son évènement virtuel tenu le 17 aout dernier, la Fondation Sainte-Croix/Heriot a conclu cette journée avec la meilleure récolte de son histoire. Un montant de 2,8 millions $ a été amassé pour les soins et les services de santé de la communauté.

Cette somme est composée du montant net de 800 000 $ découlant de l’événement virtuel, ainsi que de deux dons exceptionnels d’un million chacun provenant des caisses Desjardins du secteur Drummond et de la famille Carrier.

Dans un premier temps, Johanne Lachapelle et Paul Gagné, présidente et directeur général de la Caisse Desjardins de Drummondville, étaient sur place au Centrexpo Cogeco pour annoncer un engagement d’un million $ des caisses Desjardins du secteur Drummond. Ce don sera alloué au Fonds pérennité de la Fondation Sainte-Croix/Heriot. Échelonné sur une période de 10 ans, ce don exceptionnel s’ajoute à leur contribution dans le cadre, notamment, de la campagne annuelle de financement.

Par la suite, au cours de la soirée, la famille Carrier (Alain, Marie-Chantal, Alain junior, Jonathan et Marie-Pier) a fait parvenir un message aux animateurs de la soirée pour annoncer un engagement d’un million $ pour le projet de modernisation et de relocalisation de l’Unité de réadaptation fonctionnelle intensive (URFI). La famille Carrier a été touchée par l’émouvant témoignage portant sur la réadaptation de Jacques Morissette dans une vidéo dans laquelle il relate son expérience de réadaptation en compagnie de ses deux enfants Ève et Louis.

«Nous ne nous attendions pas à ce don si important. Alain (Carrier) est un homme de cœur. Il avait déjà fait don d’un million $ il y a quelques années pour le projet de déménagement et de rénovation des soins palliatifs», expose Chareyne Lupien, directrice générale de la Fondation.

Soulignons que les participants ont été accueillis en musique par le duo Olivier Beaulieu et Jean-Alexandre Boisclair. Quant aux animateurs, Brian Illick, président du comité organisateur, et Robert Pelletier, président de la Fondation, ont offert une prestation dynamique et humoristique, ponctuée de capsules vidéo d’artistes et d’invités de marque.

Comme mentionné précédemment, le moment fort de la soirée a été la présentation de la vidéo «Ici on se réadapte à la vie!» En plus de raconter l’histoire de la réadaptation de Jacques Morissette, découlant de complications à la suite d’une chirurgie, la vidéo présente également les émouvants témoignages de ses enfants Ève et Louis. Complétant leur témoignage, une autre vidéo a suivi avec le Dr Philippe-Joel Nault, médecin à l’Unité de réadaptation fonctionnelle intensive (URFI). Il y présente tous les avantages liés au projet de modernisation de l’URFI, à la fois pour les usagers, leurs proches et le personnel. À noter que ces deux vidéos pourront être visionnées prochainement sur la page Facebook de la Fondation.

Le somme de 800 000 $ découlant de l’événement et le don de la famille Carrier seront d’ailleurs dédiés au projet de réaménagement de l’URFI, au quatrième étage de l’hôpital, là où se trouvera également la gériatrie.

Fonds pérennité

Créé en 2001, le fonds pérennité (dons planifiés et dotation) de la Fondation Sainte-Croix/Heriot dépasse maintenant les 10 M$. Ce capital est constitué de fonds de dotation, de dons d’assurance vie, de dons testamentaires, de dons d’actions, etc.

«Depuis 2011 on sème et on commence à récolter. Le principe est que seuls les intérêts générés par le montant global soient destinés à des projets. On ne touche jamais le capital, il reste là tant et aussi longtemps que la fondation existe. Notre objectif est de se rendre à 25 M$ et on souhaite que dans dix ans, les intérêts soient suffisants pour financer tous les projets de développement. En résumé, ce fonds assure le futur de l’institution, fait en sorte qu’on peut mieux planifier. Il s’agit d’une stratégie d’investissement de plus en plus répandue», explique Mme Lupien. (CGM)

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