Vent de changement à la MRC Drummond

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Par Cassandre Baillargeon
Vent de changement à la MRC Drummond
Le centre administratif de la MRC de Drummond. (Photo : Archives)

DRUMMOND. Le conseil de la MRC Drummond a officiellement entériné mercredi la nouvelle structure organisationnelle de la municipalité régionale de comté. Une première étape pour améliorer la performance et le climat de l’institution.

Le nouveau schéma organisationnel découle de deux décisions prises au cours des derniers mois par les élus de Drummond. Ces derniers avaient d’abord fait appel à la firme Raymond Chabot Grant Thornton (RCGT) en décembre 2021 afin de réaliser un diagnostic sur la performance de l’organisation. Puis, en mars 2022, un deuxième mandat a été donné en lien avec le climat organisationnel après que l’ambiance de travail malsain à la MRC eut été dénoncée à la Sûreté du Québec et dans les médias.

Pour aller de l’avant avec les cinq principales recommandations de RCGT, la MRC a embauché en mai dernier la consultante en administration publique et planification stratégique, Marie-France Delage. «Elle est allée sur le terrain pour travailler avec les élus et les employés pour s’assurer que les [façons d’appliquer les recommandations] correspondent à ce qu’on a de besoin», explique la préfète de la MRC, Stéphanie Lacoste.

«Sa première étape a été de demander au conseil d’identifier les champs prioritaires dans tout ce qui avait été proposé par Raymond Chabot. Le conseil a choisi de revoir la structure organisationnelle, ce qui vient d’être adopté», poursuit la directrice générale de la MRC, Christine Labelle.

Selon cette dernière, la restructuration du schéma organisationnel a principalement mené à un rebrassage des cartes. «Cela a surtout mené à une redistribution des services et des équipes», affirme-t-elle.

Deux postes ont aussi été ajoutés, soit le poste de directeur de la performance et des services clients ainsi que le poste de technicien au greffe pour le comité d’administration et de planification de la MRC.

Le nouveau modèle de structure n’est pas final. «L’objectif est de travailler la structure, elle va probablement évoluer», indique Mme Labelle.

Mme Lacoste ajoute qu’elle sera influencée par l’évolution du rôle des MRC. «Cela va évoluer avec les besoins et les défis, parce qu’au fil des ans, les MRC ramassent de plus en plus de responsabilités. On va s’assurer d’être en mesure de répondre aux objectifs que la loi nous donne.»

Jusqu’à présent, trois éléments distincts du schéma n’ont pas encore été adoptés. D’après les documents de la MRC, il s’agit de la deuxième phase de la réorganisation. Celle-ci sera mise en place selon les analyses et les opportunités découlant de la première phase.

Mme Labelle soutient qu’il s’agit de discussions que les membres du conseil se réservent au cours des prochains mois.

La prochaine étape à laquelle s’attaque la MRC est en lien avec le rapport diagnostic et sera d’établir les priorités stratégiques de l’institution, notamment en lien avec le budget.

En ce qui concerne le climat organisationnel, aucune action précise n’a été prise. «Améliorer le climat organisationnel, c’est un peu large comme recommandation, donc on considère que ce qu’on est en train de faire va aider», mentionne la directrice générale.

Selon les retours que cette dernière a obtenus, les employés seraient contents «de voir que ça bouge, qu’il y a des gestes concrets qui sont faits et qu’ils sont écoutés».

Pour la préfète de la MRC, cette étape de plus est extrêmement positive. «Notre objectif, c’est de bien remplir nos rôles et nos missions et on se dote d’outils pour y arriver. C’est vraiment stimulant et on est vraiment content d’enfin pouvoir concrétiser ce qui était sur le papier», conclut-elle.

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