Des recrues motivées au camp des Voltigeurs

Des recrues motivées au camp des Voltigeurs
Chad Prepszl et Samuel Dumont lors d’un match hors-concours des Voltigeurs l’an dernier. (Photo : archives, Ghyslain Bergeron)

HOCKEY. Les postes disponibles se font plutôt rares au sein de l’alignement des Voltigeurs en vue de la saison 2022-2023, même si Justin Côté et Maveric Lamoureux sont sur la touche pour quelques mois. C’est néanmoins avec une bonne dose de motivation et de confiance qu’une trentaine d’espoirs sont débarqués à Drummondville cette semaine pour participer au camp d’entraînement.

Choix de quatrième ronde des Voltigeurs en 2021, Lukas Landry a disputé les deux dernières saisons en Suisse. L’attaquant de 17 ans s’est imposé avec l’équipe des moins de 17 ans d’Ambri-Piotta avant d’être promu au sein de la formation des moins de 20 ans.

«Mon début de saison a été un peu difficile. En raison d’une blessure, j’ai commencé à jouer seulement au mois de janvier. J’avais un petit recul sur les autres, mais ça s’est vite replacé. J’ai joué beaucoup, parce qu’on était une équipe en reconstruction. J’ai vu beaucoup d’action sur le jeu de puissance», a raconté Lukas Landry.

Lukas Landry. (Photo : Ghyslain Bergeron)

«En Suisse, c’est un style de jeu différent. Ça joue plus vite. La glace est plus large. Il y a plus d’options de passes comparativement à ici, où le jeu est plus serré», a ajouté le jeune homme, qui a aussi grandi en Russie.

Fils de l’entraîneur Éric Landry, l’espoir des Voltigeurs a vu son frère Manix devenir capitaine des Olympiques de Gatineau. Le jeune joueur de centre se dit mûr pour faire le saut dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) dès cet automne.

«Je pense que je suis prêt. Je joue assez vite pour le junior majeur. J’ai une bonne intelligence hockey. C’est mon objectif de rester ici. Je vais tout donner pour y arriver», a lancé celui qui s’inspire du style de jeu de Clayton Keller, des Coyotes de l’Arizona.

«C’est un petit joueur qui patine vite. Il est intelligent, il fait de belles passes et il est un peu sournois.»

Le leadership de Chad Prepszl

De son côté, Chad Prepszl a obtenu une audition de trois matchs avec les Voltigeurs l’hiver dernier. L’attaquant de 17 ans a éclot offensivement avec les Gaulois de Saint-Hyacinthe, amassant 20 buts et 34 points en 39 matchs.

«La saison dernière, j’ai essayé de rester moi-même et de jouer à l’intérieur de mes forces. C’est ce qui m’a aidé à avoir du succès à Saint-Hyacinthe. J’ai aussi pu voir le calibre de jeu de la LHJMQ quand j’ai été rappelé. Je sais à quoi m’attendre», a expliqué le choix de quatrième tour des Rouges en 2021.

Chad Prepszl. (Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)

«Je pense que je suis prêt à faire le saut, a ajouté Prepszl. Je me suis bien préparé cet été pour mettre toutes les chances de mon côté. Je vais donner tout ce que je peux. Je suis conscient qu’il y a beaucoup de vétérans qui reviennent, mais je vais donner mon maximum pour essayer de faire ma place.»

Athlète de caractère, Chad Prepszl a été désigné capitaine des Gaulois la saison dernière. «Je suis un joueur qui travaille et qui amène beaucoup d’intensité. Je peux contribuer dans les deux sens de la patinoire. Je suis aussi un leader par l’exemple. Je ne suis pas celui qui parle le plus, mais je parle par mes actions et ma façon de jouer», a affirmé le joueur natif de Boucherville, qui a pour modèle Patrice Bergeron, des Bruins de Boston.

«C’est un joueur complet. Il est efficace défensivement et il est capable d’amener de l’offensive en même temps.»

La vitesse de Samuel Dumont

À l’instar de ses coéquipiers, Samuel Dumont tentera de causer une surprise en se taillant une place à Drummondville. Choix de 14e ronde de l’équipe en 2020, l’attaquant de 18 ans a obtenu 20 points (6-14) en 36 parties avec le Blizzard du Séminaire Saint-François la saison dernière.

«Comme tout le monde ici, je veux percer l’alignement. J’ai mis beaucoup d’efforts à l’entraînement cet été. C’est maintenant que ça va payer. Je sais que le calibre de la LHJMQ est plus rapide et plus physique que celui du midget AAA. Que ce soit les passes, le patin ou les lancers : tout arrive plus vite. Tu as moins d’espace pour réagir. Ça va demander une adaptation, mais je vais m’ajuster rapidement», a exprimé l’athlète natif de Québec, qui envisage de prendre le chemin de la USPHL, aux États-Unis, s’il est retranché par les Voltigeurs.

Samuel Dumont. (Photo : Ghyslain Bergeron)

«Je suis un joueur très explosif, a-t-il ajouté. J’ai beaucoup de rapidité et j’aime alimenter mes coéquipiers. Je suis plus un passeur qu’un marqueur.»

À 5 pieds, 5 pouces et 140 livres, Samuel Dumont est aussi l’un des plus petits joueurs présents au camp des Voltigeurs. Le jeune homme ne considère toutefois pas son gabarit comme un obstacle.

«Depuis que j’ai commencé à jouer au hockey, on me répète que je suis trop petit. Rendu où je suis aujourd’hui, je sais que ce n’est pas un handicap. Je le vois plus comme un atout. Je me motive avec ça.»

L’espoir des Voltigeurs s’inspire d’ailleurs de la petite peste des Bruins, Brad Marchand. «Je suis un peu comme lui. J’aime taquiner les autres quand l’arbitre ne regarde pas. Il a aussi de très bonnes mains.»

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